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    Considérant qu'on ne se déconsidère pas à regarder sous les jupes des filles...

    Considérant, qu'il faut absolument qu'elles portent des culottes Petit bateau dans ce genre d'expérience.

    Considérant que je commence désormais une séquence "reflets de femmes" dans les flaques reconnaissantes..

    Considérant que je trouve désormais des modèles conciliants à chaque coin de rue.

    Considérant que l'Afrique est en ce domaine une Terra Incognita mais tellement mystérieuse...

    Je vais désormais m'escrimer à shooter des Massaïs simplement attifées d'une culotte

    Petit bateau dans les flaques boueuses de l'Afrique Kiswahili...



    Sinon, pourvu que ça pleuve.

     

    Photo : (reflet Rougemariesque) : Le Coati







    10 commentaires


  • J'ai pas besoin d'écrire sur mes cernes ou sur ma mauvaise mine pour inquiéter l'assistance...
    ça se détecte, baramine, d'une œillade angoissée « mon dieu, t'as une gueule de
    déterré !!!»

    T'as pas envie de lui rétorquer à l'autre altérité « ma greuse, tes cernes valent mon apocalypse
    !»... mais tu gardes la réserve forte en répartie dans un coin du rognard qui
    te sert de neurone.

    J'ai pas besoin non plus d'appuyer sur mes carences... D'ordinaire, on sait ce qu'on vaut. On se
    dit, canton mis à part « je ne vaux pas grand-chose mais je m'en satisfais »...

    A la mesure de ce qu'on sait, on imagine aussi (un grand classique) qu'un brun ne peut pas convoler en
    juste noce dans la nasse des mariages arrangés, attifé d'un blonde perfectible... On raconte tant d'histoire sur les blondes.

    Oui mais voilà, il est des blondes sensibles qui jamais ne vous occasionnent ce ricanement qui fait
    grincer
    les côtes et les exosquelettes. Ma blonde valait des brunes, des
    rousses, des vertes et des pas mûres. Je conviens que c'est difficile à
    imaginer mais c'est comme ça...

    Ma blonde, têtue, n'a jamais
    rien voulu savoir d'autre que ce que lui guidait sa conscience. J'ai eu
    beau lui dire que son attitude relevait de la bêtise la plus crasse,
    elle n'a pas changé d'un iota. Je voulais qu'elle soit, stupide et
    docile, déliée des connaissances, étrangère au savoir, amoureuse et
    dépendante. Mais entre le désir et la réalité, il y a parfois l'espace
    d'un précipice. Je m'y suis engouffré avec pour tout atout un manuel
    d'escalade en version sourd-muet.

    Et voilà comment, devil in the garden, je me retrouve le barbecue éteint à rêver de déshonneurs et de
    rédemption, la blonde mise à part, dans ce qui tient lieu de purgatoire pour fille endolorie.

    Je ne t'ai pas quitté.

    Jamais ce ne m'est venu à l'esprit.

    J'admet,
    j'ai tout fait pour mais, je t'ai conservé, à l'ombre des rongeurs, en
    réserve, dans un coin du garde manger. Tu as choisit ta voie, il est
    temps d'en assumer les conséquences...

    Alors maintenant que j'ai mon sang revigoré, je ne vais plus réfléchir et je vais copuler des petits enfants noirs.

    Je
    vais les armer pour le futur avec dans les neurones la puissance d'Aron
    et de Cassius Clay ; qu'ils aiment jusqu'à à dégommer toute idée
    d'occident.

    Je ne suis pas un ange, ça ne me dérange pas. Je ne
    crois pas en Dieu ni à ma propre mort. En revanche, je sais que je hais
    toujours plus ce que nos sociétés blafardes ont produit ici-bas.

    Je ne vivrais désormais plus que pour réussir un métissage revanchard !

     

    Photo désarmante : Cyrille Le Déaut


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    J'ai pas compris encore d'où c'est venu, cette frousse qui m'a imprégné les os...


    Rien dans sa mine qui n'évoque la saine trouillardise du type surpris, le palpitant déréglé par une blague de potache. Rien qui ne soit de l'ordre du rationnel quand on hume déconfit l'odeur innommables de gogues éperdus et déshérités. Rien non plus qui n'ait pour origine les appétits déguisés ou carnassiers de soudards extrêmement Français.


    Cette peur est une peur à laquelle on a ôté toute envie de rationalité. C'est une chiennasse de trouille, une apothéose d'adrénaline honteuse, une forum d'hypothèses alarmantes.


    Cela commence par une suée. Une rébellion des glandes qui se dérobent en silence et puis ça se délite du côté stomacal, ça tire sur la vessie, ça fait trembler les muscles...


    On se dit, bien sûr, qu'on en sera pas capable, qu'on ne tiendra pas une semaine... Mais c'est marqué en gros, en gras dans la recette, estampillé remède d'aïeule, étrenné par grand-mère, la première à avoir osé.


    Alors, on se persuade que si le remède est conseillé, c'est qu'il a des vertus, que la macabre engeance qui nous rogne n'est pas fatalité...


    On se trompe !


    Huit mois ont passé mais la peur est intacte et l'on saisit enfin ce que cela signifie « être séparé ».


     


    Photo : Stéphane.


    3 commentaires
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    Tu as tout l'or du monde à tes pieds. On te vénère comme un Dieu et tu bousilles ta chance d'un revers de la main.


    Mouais n'empêche, ça fait du bien de casser son jouet.


    Et qu'on ne vienne pas me parler de pulsions autodestructrices. C'est inscrit dans les gênes d'homosapiens sapiens, l'autodestruction, tout le contraire de Néanderthal, ce poète fou...


    Et puis, même que ça fait du bien.


     


    Revêche !!!

    Oui, plutôt.

    2 commentaires



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