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Par Chachlik le 20 Juin 2006 à 20:12
A flutte, j'ai oublié de raconter un truc....
A toutes les bandes de narco (pas trafiquants) de la terre, j'exprime ma gratitude. Devant les génuréflexions des synapses enkystées, les glaires expectorées, la lave du râteau, qui même pas n'effleure la blanche, j'hypocondrise à grande rasade de château Condrieu....
Paraphrasant Katrine, j'adore remugler : "je suis une merde et je vous emmerde..."
A condition que vous entraviez un tantinet la langue de Shakespeare, j'aimerais te dire Pulcinella "love is a farce"...Quant au reste, barbaque, les jours de mistral, je me mouche profond, avec la mer en toile de pêche sur la Penn-sardine de Lupus fabula.
Loin des yeux, l'Inde écoeure.
Ce sera le mot de la fin.... Pour aujourd'hui du moins.
Texte et photo fluttée : Le Coati
3 commentaires -
Par Chachlik le 14 Juin 2006 à 13:53
Nous n'alions pas icist garir la moralité des ruistes.
Onques oyez damoiseaux et domnizelles la triste chantefable de ceste ribaude....
Maldehez ait qui m'engendra pareilleor malignante !
Greuse, gropile, gaignarte, el estait ed engeolée en moult garmosement. Sanz conter truffes ne fardoilles qu'el esmait com malepeste. Helas, mescreable higne, el constait icil des mesaventures des paisibles goliardois. En venir a chanter le Tristan icevant la meretris, furent mari, les marles paonales.
Plus li est de la honte qu'il ne soit du domage.
Many thanks to Guiart, Jehan de Condé, Gautier d'Aupais et bien sûr, Renart.
Imagerie : ( icelui trouvère en son castel) : Le Coati
16 commentaires -
Par Chachlik le 9 Juin 2006 à 12:31
Par des temps incertains, je n'ai pas souvenir d'avoir eu vent de vous. J'aimerais assez me dire qu'il reste un espoir en partance pour Cassiopée. Mais à l'aune de ce qu'on sait, il est probable que le syncrétisme des crétins est suspendu à des désirs immobiles.
C'est un jeune millénaire, un nouveau siècle qui se cherche, avec la vitesse et la performance en toile de fond, valeur-refuge. On sait bien, quand on s'interpelle que la vitesse n'a jamais rien résolu et que la performance se dilue d'un revers du gauche.
Il faudra bien que l'on finisse par engranger des modèles dignes de ce nom. Mais où chercher ? Les politiques s'ingénient à nous dégoûter de l'idée du Polis. Les philosophes ennuient. Les écrivains radotent. Les humanistes se fachisent. La télévision déverse un flot.
Il y a bien encore quelques peuples sages, des peuples-enfants, dernier maillon d'une chaine humaine en manque singulier de boussole... Mais, ils ne sont pas promis à un avenir radieux. On arrivera bien un jour à coincer leur yourte ou leur tipi dans un loft télésurveillé. Le pire n'est jamais sûr mais il est désormais plus que probable.
Les machines froides ne nous font plus peur, elles sont les nouveaux cocons rassurant où l'on renoue avec la châleur du ventre maternel. Là encore, je ne suis toujours pas certain que nous ayons gagné au change.
Tu vois Monsieur Guattari, parfois, je me dis tout connement que tu me manques. Ta lumineuse pensée, en tout cas, était un bien précieux. Foutu Félix, dire qu'il n'y a plus guère que les Américains pour te lire.
Photo (Scooter cocon NB Paris) : Le Coati.
8 commentaires -
Par Chachlik le 6 Juin 2006 à 11:43
Dans la série préparez vos mouchoirs...
Oh ça fait bien une sorte de petit pincement au coeur. Un pan de vie qui s'en va. Quitter Paris et ses murailles. Le Père-Lachaise alanguit sous les troènes. Regretter les couloirs de métro, la place et la station du même nom, le M jaune symbole de ces éphémères pensées qui reviennent en boomerang.
Les filles n'arrivent jamais tout à fait à jouer du silence. Tant mieux, on ne va pas s'en plaindre.
Il y a quelques jours, là-bas de l'autre côté de la Méditerranée, Driss est mort, fauché par une voiture folle. Il était le plus doux, le plus doué, le plus fragile des photographes qu'il m'ait été donné de rencontrer dans ma vie. J'ai bu à sa santé plus que de raison. Et puis on l'a enterré prestement comme on fait en terre d'Islam. Je sais qu'il aurait aimé photographier son enterrement comme un dernier pied de nez au destin mutin. En revanche, je ne pense pas qu'il aurait aimé la photo que je joins ici. Mais peu importe car je hurle "Bye Bye Larache" comme je dis "Bye Bye Gambetta".
Sans regret sans remord, j'étrenne une première idée de départ. L'Europe opulente, l'Europe désordonnée, l'Europe libérale, l'Europe populiste, l'Europe chrétienne et/ou intégriste... L'Europe et ses confins homophobes... Tout cela, je le fuis gaillardement, heureux cette fois de penser que ma misère sera moins terrible au soleil.
Et puis sinon, je sais qu'il y a des tas de manières de griller des sashimi together avec des tas de clones de Leyla.
Photo : (reflet Fritzlanguien) : Le Coati
24 commentaires -
Par Chachlik le 30 Mai 2006 à 04:09
Je me sens plus doué que la moyenne... Ma doué béni gott. Plus doué dans la manière d'agencer des mots envers et contre tout. Ce sont, j'admet, des manières un peu exécrables. Mais, c'est comme ça, parce que les mots viennent, pas besoin de les besogner ni d'être en odeur de sainteté avec les murailles. Le Blavet m'appartient. C'est une rivière, ria, rigole où j'ai bouffetancé des mulets vaseux. J'y ai même étrenné mes chaussons. Mon grand-père y est mort, la peau pleine de véroles aqueuses. Et les poissons, des plies en général, m'en sont gré... Il faut dire que mon grand-père était un viandard.
Donc, je me sens plus doué... Mais j'ai des "exceptions près"... Trois précisément, dans le domaine qui consiste à narrer. Deux sont de la même famille, l'une est de ma coterie estudiantine, Pasolini reconnaîtra les siens.
Je me demande parfois si je n'ai pas envie d'être pédé. Non, parce que, sérieusement, c'est rassurant pédé. Hormis la société qui juge en pure perte avec la figure honnie d'une espingouiche rêche et revêche (redondance), être homo, c'est accepter une forme de rejet. Et il y a bien là une sorte de courage que je n'ai jamais eu dans mes tripes.
Je n'accepte pas, je suis mon seul maître, je ne vous donne même pas le droit de me mettre en porte à faux, absence de commentaire oblige. Ou alors, vous êtes obligé de lire...
Et voilà qui me convient assez, vous mettre en porte à faux. Rien qu'à vous imaginer avec vos têtes de têtards anémiés, j'en déverse des torrents achiltalonesques.
Viva papa !!!!!
Le Coati........
Bon allez, des exceptions y en a peut-être quatre mais pas plus, hein !?
Cinq ?
Quoi cinq, tu te fiches de moi, retournes jouer au water-polo....
7 commentaires
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