• De l'interprétation des rêves

     

    J'en ai été quitte pur une belle surprise ce matin. Un drôle de rêve. Longtemps que je n'avais pas rêvé soit dit en chantant.

    Disons que c'était un rêve érotique. Je faisais l'amour très tendrement avec une fille, moi debout, elle assise sur une table. Elle était plus grande, plus femme que dans la réalité. Ensuite, nous nous embrassions. Elle me parlait de son travail, de ses amis, de sa famille (une fratrie de 5 dont deux aînés mort à la guerre... Irak ? Afghanistan ? n'importnaouaik en tout cas, j'en conviens)... Un câlin, un baiser plus appuyé. On se préparait à recommencer et puis le jardinier - sans doute en train de laver la voiture - a malencontreusement déclenché l'alarme de la bagnole, les chiens ont hurlé à la mort, Le téléphone s'en est mêlé... Pfuit envolé le songe !

    Bref, jusque-là rien que de très original. Mais c'est la personnalité de ma partenaire qui n'a pas lassé de m'étonner. J'aurais pu imaginer une érotisation de mes rêves avec celle qui est loin et qui me manque cruellement en ce moment ou même avec les jolies promesses de Sada.

    Mais non, je faisais l'amour avec quelqu'un qui bosse ou a bossé dans mon environnement de travail. La jeune femme est d'ailleurs loin d'être vilaine mais là n'est pas le propos. Elle ne m'attire pas et je la crois suffisamment amoureuse pour n'avoir d'ailleurs pas besoin d'aller voir ailleurs.

    Et pourtant la boite noire (merci pour l'emprunt Tonino) qui me tient lieu d'inconscient l'a délibérément placé au creux de mes rêves. Diantre !

    Le fait est que j'aime généralement de très belles femmes... Très belles et très compliquées... Ou pour mieux dire je ne suis amoureux que des déjantées, des barges, des égoïstes, des passionnées... Les sages, je les fuis comme la peste. Car elles me projettent dans le quotidien moutard, le linge qui sèche dans l'arrière cour, les courses du samedi au prisu-Nakumatt, les séances home-cinéma du dimanche, les dîner avec des amis aussi ennuyeux qu'on l'est devenu soi-même.

    Mais mon inconscient n'est pas d'accord. S'il a placé cette jeune et jolie jeune fille au cœur de mes rêves, ce n'est pas la preuve d'une perversion quelconque d'une cervelle en manque de stupre mais parce qu'elle représente un archétype. Celui d'une certaine forme de normalité apaisante. Le calme auquel mon corps n'aspire peut-être pas mais qui le temps d'un rêve s'immisce dans mes neurones fatigués.

    C'est dit, il faudrait peut-être que je reluque un peu du côté des filles sages.

     

    Photo (fringues qui sèchent - Garowe-city - Puntland State of Somalia) : Le Coati


  • Commentaires

    1
    Samedi 8 Décembre 2007 à 20:43
    Que dire
    aujourd'hui...
    2
    Samedi 8 Décembre 2007 à 20:49
    C'est samedi
    aujourd'hui
    3
    Samedi 8 Décembre 2007 à 20:51
    Et samedi
    c'est toujours...
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    4
    Samedi 8 Décembre 2007 à 20:51
    samedi
    c'est ravioli
    5
    Samedi 8 Décembre 2007 à 20:57
    Maximum
    Bamboula !
    6
    Samedi 8 Décembre 2007 à 20:58
    Perdu
    Louisounette ! Va ? Bien ? parfait, je le savais...
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