Il y a entre les ruines de Lixus et Larache ces salans qui font la transition entre le passé et le présent. S'il y avait du sel, il y avait auparavant des hommes et même des animaux. Le sel nous fixe nos liquides capricieux. Je n'aime pas saler mais j'aime le sel, l'image qu'il donne de lui est séduisante. D'abord il est blanc comme neige, lui, le sel. Et puis, s'inspirant de cet avantage, au dessus de tout soupçon, il rogne les chairs meurtries, il s'infiltre, il désinfecte... Bref, il vit sa vie de sel pour le plus grand bonheur des organismes complexes.
Photo : Le Coati
aussi, j'aime le sel, M Chachlik