Quelques timbres de Républiques socialistes. Jeune, j'ai vécu dans une démocratie socialiste. J'aurais du être content moi qui suis plutôt pas mal à la sinistra de la main gauche... et bien non... Pas youpi ! Pas glop !

Chachou

Ces collégiennes, tout en sourire qui rentre de l'école, font plusieurs kilomètres par jour pour rejoindre leur maison. Elles ont ce pont pas très large à traverser sur 4 km pour dépasser le bras de mer. Au milieu de la lagune, en face de l'église, il y a deux trois ilots qui étaient peuplés autrefois par des pirates français... Notamment le fameux La Buse. ces collégiennes sont presque toujours des descendantes de ces fiers boucanniers.

Photo : Le Coati

Elle marchait, marchait, marchait encore, avec ses semelles compensées, girouette, allant et venant sans autre but que celui de tourner en rond. Elle n'était pas de l'île, ici chacun le savait. Arrivée pour la saison, quelques semaines auparavant en provenance de Tamatave. A Sainte-Marie, même les femmes de pirates n'auraient osé s'habiller ainsi.


Photo : Le Coati

Elle arpentait les rues du village... On l'a voyait apprêté pour d'autres occasions. Cette fille en noir, c'était un peu une insulte à la misère pour les oubliés du progrès. Tous les regards convergeait vers elle. Le cycliste lui paraissait ne pas y prêter attention... (cf. plus bas)

Photo : Le Coati

Elle jette un oeil sur sa montre, pas loin de 18 h 00, les affaires vont reprendre. Le cycliste en profite pour détourner la tête. Fille de petite vertue, l'homme sait très bien, qu'elle est trop chère pour lui. Réservée aux nouvelles hordes des hommes de l'occident. Mais il regarde, il matte, il s'en met plein les mirettes. J'ai manqué la photo suivante, quand comme dans un burlesque l'homme a fauché de plein fouet un gros Allemand distrait. Le carambolage comme métaphore d'un clash de civilisation ?

Photo : Le Coati