• On n'en voudra pas

    On n'en voudra pas aux plages yéménites d'accueillir des cadavres nomades. Elles n'ont pas la primeur du décor ni réclamées de pub sur les pollutions humaines, ça leur revient comme de dû. 56 noyés et plusieurs disparus en prime ! Quelques heures après qu'un journaliste breton ait été enlevé à Bossaso, poumon de ce trafic humain vers les pays du Golfe. Nouvelle rente de ce Puntland qui m'est cher. Esclavage moderne économico-mafieux ! Attraction vers les pays du flouze sunlighté... je ne dis plus Occident, vous avez remarqué, car ce serait oublier Dubaï, Durban ou Dabi d'Abou...

    Ah las Qoray ce que je me sens « concern » !

    « Les passeurs c'est pas sûr, pas franc comme l'or pur » susurre Lavilliers. Tu m'étonnes, les naufragés d'hier ont chaviré quand les salauds de chiourmes ont menacé à coup de chicotte d'alléger la cargaison humaine de quelques-uns de ses représentants. Mouvement de panique et v'lan, le bateau s'abîme. Vous voulez connaître mon espérance stupide ?

    Que quelques matons maritimes soient mêlés aux victimes !

    On les dit belles aussi les plages du Puntland ... Belles à ne pas traîner sans escorte. Angela s'y est baigné plusieurs fois, en bikini semble-t-il, ce qui paraît incroyable en terre somalie. Avant, il y avait même un drôle de loustic italien qui proposait des randos 4X4. Au menu, bronzette et farniente le long des berges molles, des dunes en tiroir et des acacias gommeux... Toute cette non-végétation qui borde la côte du Bari.

    Huda est arrivé à Bossaso hier soir. Ce n'était pas prévu au programme. Alanguie dans une chaise longue du Village international, fouettée d'une brise iodée, je l'imagine siroter un Dry Martini, mais c'est mon imagination qui me joue des tours ou la relecture cette nuit de « Conversation mondaine à Moulhoule » (Dry Martini Parlor pour le titre original) de ce génie de Pratt : tiens ne parlait-il pas déjà des pirates Danakil et des pièges de la côte des Somalis.

    J'aurais très bien pu aller lui rendre visite à la Dudette... Mais le sort en a décidé autrement. J'aimerais lui dire qu'elle me manque sans avoir à le regretter ensuite. Alors, je ne dirais rien qui ne vaille d'être pleurniché. Je ne lui dirais rien car, je regrette toujours tout par la suite. Tout ce qui lui est lié, du moins.

    Et le boulot, la forme ?

    On ne s'appesantira pas sur les xylocopes qui tournent autour du miel comme un requin après un clandestin... Agitation digne d'une fourmilière assaillie de termites. Et alors des nouvelles de Bob ? Un scoop ? Un début de commencement de dénouement ?

    Non toujours sans nouvelle de Bob.

    Décidément, j'aime bien les journalistes mais le temps médiatique n'est sûrement pas le même que celui des historiens... Non plus que le temps diplomatique.

    « Secret » raconte Frank Le Gall dans son Théodore...

    Et oui secret, même, bouche cousue, ce qui pourrait paraître incongru si l'on me renifle de près.
    Sinon j'ai bon espoir... encore quelques heures...

     Photo : Le Coati

     


  • Commentaires

    1
    Mercredi 19 Décembre 2007 à 16:45
    Et d'ailleurs
    on ne dira rien...
    2
    Mercredi 19 Décembre 2007 à 16:45
    Rien de
    Rien...
    3
    Mercredi 19 Décembre 2007 à 16:46
    Sur
    la...
    4
    Mercredi 19 Décembre 2007 à 16:47
    mauvaise
    qualité de la cuisine kenyane...
    5
    moi
    Jeudi 20 Décembre 2007 à 07:33
    ah, l'afrique...
    moui
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