• Un peu comme Louise, là... Le moral dans les chaussettes... Et puis la cuite de la veille... La tête comme une citrouille. J'avais demandé en voeu numéro un le Vietnam (Hanoï) en deux, Tananarive et en trois la Tanzanie (Arusha). Le Vietnam parait compromis mais j'ai de bonnes chances de partir à Tananarive en juin... Et là, boulette... Svetlana ne me suivra pas en Afrique... Elle l'a dit avant de se raviser sous l'effet de l'alcool... Mais elle se ravisera à nouveau, j'en ai la certitude... Même si je sens que ça va pas bien entre nous depuis plusieurs mois, ça me navre... J'ai envie de pleurer comme un saule. Je pleure souvent en ce moment. Pas très mâle dominant mais je m'en branle... Bien sûr, partir seul trois ans (voire six) ne m'enchante guère. Par contre, c'est la chance de ma vie. Un boulot passionnant et l'occasion de faire des photos comme j'en ai jamais pris jusque-là. Et puis la plongée deux à trois fois par an. Les balades dans l'Ankarana ou dans le massif de l'Isalo. La visite bi-annuelle des tombeaux Zafimanira. Les escapades en Afrique du Sud, au Zimbabwe, aux Seychelles. Bref, un petit air de nouveauté qui n'est pas pour me déplaire... Pourquoi à côté de cela ai-je l'impression qu'il me manque quelque chose... Quelqu'un plutôt... Va savoir, Hombre ! Coeur en berne... Moral aux oubliettes.

    Alors, il reste à prendre la vie comme elle vient ? Mouais bof... Plutôt envie de provoquer ce satané destin... Me lover dans un lit, lire l'intégrale de Manchette et rêver pour ce soir d'un Rhume arrangé...

    Photo (Arbre du voyageur et maison fin 19e, Tana) : Le Coati

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  • Cette photo n'est pas vieille, contrairement aux apparences. Elle date d'il y a deux ou trois ans seulement. je l'ai gimpé en ce sépia malheureux pour accentuer le temps qui passe en pure perte... en Père pute, même moi, je te dis. Toute façon, la photo prise au numérique était de qualité douteuse. Les photos, les films ne sont là que pour nous recracher des émotions. Il ya les émotions collectives quand Cartier Bresson, Griffith et tous les autres nous livrent un de leur fameux coup d'oeil. Une Gamine brûlée par le napalm au vietnam... Une mère madonne implorante en Algérie... Le cadavre d'un certain Ernesto en allure christique. Et puis, il y a les émotions contingentes. Celles que chacun d'entre-nous vivent pour soi. Cette photo à l'évidence fait partie de la deuxième catégorie. Elle me rappelle d'autres temps. Des temps heureux où on ne se bouffait pas encore le nez. L'amour, un grand truc généreux me graillait mes synapses. Le pire, c'est que je t'aime encore. Allez, tire-toi Nostalgie, tu me fais couler ce mélange de sel et d'eau qui me dévore les Alices.


    Elle est pas donnée à tout l'monde
    La chance de s'aimer pour la vie
    Dix ans, dix mois dix secondes
    Et nous voici

    A plonger dans les eaux troubles
    De mes souvenirs lointains
    Si quelquefois je vois double
    C'est que l'enfance me revient...

    (Maxime le Forestier/ Julien Clerc)

    Photo : Ia Ni Znaiou.


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