• Poker Menteur (les Minables VIII)


    Poker menteur

    Julia est dehors, devant la terrasse. Elle pense que tout est facile, si facile. Elle pousse sur ses jambes, mais quelque chose la bloque, en bas, près de la cheville... attention à la chute !

    Les doigts sales et ensanglantés de l'Homme rampant, Cristophéro se sont fichés dans la chair de ses jambes, de ses jolies jambes à Elle, sans même prendre le temps de les admirer. L'Homme est là pour qu'on lui signe son pardon, pas pour admirer des gambettes de nymphettes, puis vous l'a d'jà dit
    les femmes c'est pas son truc !

    Dommage, parce que s'il connaissait mieux les femmes il saurait que leurs gambettes sont pas des plus solides. L'Homme n'a pas encore compris qu'il venait d'entraver leur destin à tout les deux...

    Julia, déséquilibrée par la pression douloureuses de doigts sales et ensanglantés sur sa jambe droite, Julia, laisse échapper un juron... vraiment un vilain mot. Elle tente de faire volte face sur son agresseur, en même temps qu'elle tombe....


    Cristophéro, lui ne s'accroche qu'à une seule idée : son salut !

    Il est là pour ça !


    C'est à lui ! Moteur ! Moteur :


    “ Pitié ? Pitié ? S'il vous plaît mademoiselle, écoutez-moi, je n'ai rien à voir avec vos histoires...”


    Les derniers mots de L'Homme...


    En écho, où en réponse.

    Une volupté : FLOC ! FLOC !


    Elle a lâché la mallette, mais pas le silencieux Heckler... qui commence sérieusement à se vider, à se vider, mais à se vider...


    FLOC ! FLOC ! FLOC ! FLOC !

    L'Homme, Cristophéro avale six balles de <metricconverter productid="9 mm" w:st="on">9 mm</metricconverter> parabellum dans la cervelle, la cervelle se réduit en éponge version encéphalite spongiforme cataclysmique matinée d'ébolisme précoce. Cela n'évoque rien pour vous ?


    Sachez que c'est pas beau à voir !


    Julia avait vraiment la rage.


    Elle, encore toute fascinée par son second baptême du feu.


    Elle se relève, ramasse la mallette.


    Elle fait disparaître de son front cuivré, d'une pichenette, un morceau de cervelle divagueur, puis, chienne, Elle ironise :


    “ Putain collante cette tante !”

    Elle, l'interroge, Lui, du regard.


    Lydian l'a l'air d'être tétanisée, veut la prévenir...


    Elle ne remarque rien.


    Elle, toujours prête à reprendre l'Action là où elle a été interrompue...


    Mais voilà, La vie est chienne !


    Aïe !


    Même avec les chiennes, la vie est chienne !


    Aïe !


    Quelque chose de glacial vient de barrer son joli cou de chourreuse.


    C'est froid ! Désagréable ! Long !... Sûrement un truc de mec !

    Qu'est ce que c'est ?


    Du sérieux !

    Moi, le narrateur, je rigole, je me poile, qu'est ce que j'me la fend, la poire... ça va bientôt être à moi !

    Wlad l'empaleur, l'argoufin, arnaqueur, scribouillard, homme de mal pour vous servir !



    Le Blanc Amédé triomphateur, a le cran d'arrêt posé sur la superbe carotide de Julia. Violemment, par les cheveux, il l'a prend et lui intime l'ordre de venir contre son torse, son adorable torse velu.


    Le Blanc, vainqueur de la squaw, lui demande de lâcher son flingue et de tenir la mallette bien serrée dans ses poignes.


    Le Blanc, Saigneur, lui conseille de pas faire la conne si Elle veut pas se vider comme une truie.


    Et à Lui, Lydian, qui pourrait encore faire une connerie pour Elle...


    A Lui, que l'adrénaline a fouettée comme un pur-sang...


    A Lui, qui le pointe nerveusement de son Neostead... à Lui, à
    Lui...


    A Lui, Le Blanc propose une sortie honorable.


    Mais avant toute négociation, Lui, aussi doit lâcher son arme...


    Lui, persuadé qu'il a autant la mainmise sur l'Action qu'Amédé.


    Lui, refuse aussi sec !

    Tractations, tractations.


    Amédé prétend qu'il n'a plus rien à perdre, qu'il est prêt à égorger la fille si Lydian ne lâche pas son arme.


    Lydian, pense que Le Blanc Bluffe.


    Il ne croit pas du tout que Le Blanc n'a rien à perdre, puisque maintenant, il possède la mallette. Et la mallette, c'est quelque chose à perdre.


    Le Blanc déconcerté quelques instants, se fout dans une colère noire. S'il ne lâche pas son Gun, il égorge la fille.


    Lydian, inquiet, joue le coup de poker, il claironne au Blanc qu'il peut bien zigouiller la fille, mais qu'à la seconde où il l'aura tué, Le Blanc

    se mangera une grosse salve dans l'épiglotte... Lydian ajoute qu'ensuite il aura la mallette pour lui tout seul.


    Le Blanc, mort de rire crie : “Un/partout”


    Le Blanc, le visage tout rouge explique que ce sont tout les deux de sacrés bluffeurs, parce que si Lydian avait vraiment voulu la mallette pour
    lui tout seul, ça fait longtemps Qu'il aurait déjà tiré dans le tas.


    Lydian, penaud en convient.


    Julia, se soulage que cette idée n'ait pas traversé la tête de son homme.


    Le Blanc, comme s'il en avait soudainement plus rien à foutre colérise : “ D'accord garde la ta saloperie de flingue de martien !


    Mais j'te préviens, si tu cherches à me suivre... Pfuit ! Je lui fais le sourire kabyle ! Compris ? ”



    Le Blanc et Elle s'en vont à reculons

    “ Compris...” répète pour lui même un Lui battu, mais pas vaincu, un Lui qui a de la ressource, moins bête que prévu, Lui, qui, par intermittence remarque très nettement mon sourire à Moi, mon sourire inquiétant, intriguant, mon sourire narquois virant sur le provocateur. Le sourire du Moi est toujours le pire des sourires, il agace l'égo du Lui.

    Ce faisant, il le galvanise. Je devrais faire attention.


    Le Blanc Amédé, Jubile, jubile... dans une heure à peine, il sera blanc ! Un vrai blanc bourré d'caillasse... sur la tombe de sa mère ! il y croît pas !


    Amédé, continue à reculer, tenant bien la fille au corps, la fille qui fait onduler son petit cul contre son boze et qui commence à descendre sa
    main dans la braguette...


    Oh la batarde ! Si ça s'trouve, y va s'taper en prime une femme presque blanche... et pas la plus moche !


    Toute ces perspectives le font hurler de rire, au moins autant que l'autre, le Lydian, qui doute de rien, et qui continue à le pointer avec son désintégrateur. Mais lui, Le Blanc, il recule, il recule dans la rue

    Le Blanc Amédé ça le fait postillonner de rire tout ce bordel... plus y s'éloigne, plus ça le fait rire... pas que postillonner d'ailleurs...

    Parce que la fille vient de lui ouvrir sa braguette... et elle vient d'y mettre la main...


    Et le Blanc, il recule et il glaviotte de rire...

    A suivre...

    Texte et photo : Wlad Coati et CD</em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em />



    </em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em /></em />

  • Commentaires

    1
    Jeudi 15 Décembre 2005 à 01:15
    Où l'on comprend que la fin
    est pour bientôt
    2
    Jeudi 15 Décembre 2005 à 01:16
    Où les protagonistes
    commencent à tomber comme des mouches
    3
    Jeudi 15 Décembre 2005 à 01:16
    Où l'on découvre
    que le Blanc glaviotte....
    4
    Jeudi 15 Décembre 2005 à 01:30
    Yeeeeeeeiiha
    Ah j'aime ! Ca bouge !! Bonne nuit Msieur !
    5
    Jeudi 15 Décembre 2005 à 12:32
    DEBOUTTTTTTT !
    Ouais ouais je sais tu t'es couché tard mais tout de même !!! Au boulot mon gars ! Allez !!!
    6
    Jeudi 15 Décembre 2005 à 13:44
    Je suis levé
    depuis 10 h 00
    7
    Jeudi 15 Décembre 2005 à 13:50
    Bon c'est bien
    Tu as un mot d'excuse ? Sinon, sérieux, je ne sais plus mais, la suite de ce feuilleton, tu l'as déjà ou bien tu le fais au fur et à mesure ?
    8
    Jeudi 15 Décembre 2005 à 14:06
    La suite est déjà
    écrite, jusqu'à la fin de ce point de vu... Il y a différents points de vu de la même histoire, pas tous écrit...
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