• Politique de coopération et affaires internationales : le véritable bilan de Nicolas Sarkozy

    « Notre politique étrangère est placée sous le signe de l'improvisation et d'impulsions successives, qui s'expliquent souvent par des considérations de politique intérieure. » Il ne s’agit pas là de la charge d’un quelconque ténor de l’opposition. Cette formule lapidaire est l’œuvre d’un groupe de diplomates anonymes*, dans les colonnes d’un grand quotidien.

    Et pourtant… de sondages et enquêtes d’opinion, il est un domaine où le bilan du candidat-Président est peu décrié, celui des affaires internationales. Les journaux télévisés se sont bien gardés de critiquer trop ouvertement le Président de la République, comme si les affaires étrangères, « domaine réservé de l’Elysée » prémunissaient contre toutes atteintes extérieures 

    Il est vrai que les choses avaient bien commencé. En juillet 2008, la France inaugurait une Présidence française de l’Union Européenne que de nombreux gouvernements des Etats membres de la Communauté Européenne mais également les Américains, saluèrent comme un modèle de dynamisme et de consensus. Autre exemple, même s’il est bien tôt pour en tirer des conclusions définitives, le rôle que la France a pu jouer en Libye ou dans le règlement de la crise ivoirienne est vécu par nos concitoyens comme un succès personnel du candidat-Président en exercice. 

    Hélas pour ces quelques apparents succès, que d’impairs tout au long de ce mandat présidentiel !

    Oubliée la crise ouverte entre le Président de la République française et la Commission Européenne en octobre 2010 sur la question des Roms. Renvoyée aux oubliettes de l’histoire, l’ingérence du chef de l’Etat dans les affaires mexicaines : le candidat-Président a pourtant réussi à transformer un fait divers (qu’on aurait pu traiter plus discrètement) en un raté diplomatique de toute première beauté. La tension entre les autorités des deux pays a finalement abouti à l’annulation de la majorité des manifestations culturelles prévues dans le cadre de l’année du Mexique en France. Et que dire des maladresses de ses Ministres, des outrances d’un de ses Ambassadeurs lors de la révolution tunisienne ? Plus près de nous encore, il y a à peine quelques mois, les tensions diplomatiques sont montées d’un cran entre la France et l’Uruguay. Avec sa prudence naturelle, le chef de l’Etat a aimablement qualifié ce petit pays d’Amérique du Sud de « Paradis fiscal à mettre au ban de la communauté internationale**». La réponse du berger à la bergère n’a pas tardé. Un éditorialiste uruguayen évoquant pour l’occasion une véritable «déclaration de guerre» de la France contre un «petit bout de terre où vivent trois millions d’habitants».

    L’hôte de L’Elysée a un besoin maladif de « méchants identifiables ». La « figure de l’ennemi » visant à rassembler une population autour de son chef, est une pratique politique ancienne. Avec des succès contrastés, nombreux sont les hommes politiques, notamment aux extrêmes de l’échiquier, qui use la ficelle jusqu’à la corde. Pour autant, il ne fait guère de doute que l’actuel locataire de l’Elysée est celui des Présidents français qui y a eu le plus largement recours. Lui et son maître des basses œuvres, Claude Guéant, l’ont étrenné avec des fortunes diverses à l’intérieur du territoire (Gens du voyage, étrangers en situation irrégulière, jeunes des cités, « fraudeurs étrangers ») avant d’en populariser la pratique à l’extérieur (Gbagbo en Côte d’Ivoire, Kadhafi en Libye, les Islamistes ultra en Tunisie et en Egypte, etc.). De préférence, les boucs émissaires sont soit faibles soit spontanément détestables.

     Cette façon populiste d’imaginer les relations internationales, disqualifie à plus ou moins long terme, la parole d’une diplomatie plus complexe. Dès lors que l’Elysée a décidé, en direct et sans filet, de piloter les grandes affaires du monde, le rôle des ambassadeurs a pu être tenu pour quantité négligeable. Cela tombe bien, le candidat-Président n’aime pas les diplomates et le leur a signifié à maintes reprises. Ce mépris s’est accompagné d’une reprise en main magistralement exécutée par l’ancien locataire du Quai d’Orsay, M. Bernard Kouchner : le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes a été lentement dépossédé de son rôle de veille. Et ses agents, légataires d’un domaine régalien, se sont transformés en des exécuteurs passifs des volontés du Prince.

     Il y avait des signes annonciateurs du désastre. Dès juillet 2010, deux anciens Ministres des affaires étrangères, Hubert Védrine et Alain Juppé dénonçaient dans les colonnes du Monde un affaiblissement sans précédent du Quai d’Orsay. Ils pointaient notamment les conséquences désastreuses de la Revue Générale des Politiques Publiques (RGPP) sur le réseau diplomatique et culturel français. La RGPP a occasionné une réduction sans précédent des moyens humains et financiers du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes. Alain Juppé est depuis revenu à la tête du Quai D’Orsay. Etrangement, il semble avoir omis les recommandations contenues dans sa tribune et n’a pas été en mesure de fléchir la désagrégation de son institution.

     Avec un budget de fonctionnement et de moyen en baisse constante depuis cinq ans, le recours de plus en plus systématique aux emplois de court terme (contrat de deux ans maximum pour les Volontaires Internationaux, renouvelable une fois pour les cadres contractuels), des agents déprimés, le réseau diplomatique et de coopération n’est plus en mesure d’assurer ses missions les plus élémentaires. 

    Dans les postes diplomatiques, la suppression de nombreux Emplois Temps Pleins (plus de trois fonctionnaires ou assimilés sur quatre) conduit à des situations ubuesques. Des financements de projets décidés par le département sans assistance technique pour en assurer suivi et mise en œuvre. Des diplomates de plein exercice remplacés par des Volontaires Internationaux d’Administration. On va jusqu’à confier des missions diplomatiques à des agents du service de coopération. Sans parler des conditions de travail : ordinateurs vieillissants, connections internet défaillantes, V-SAT en panne, et personnel du chiffre en sous-effectif.

    Pendant ce temps, dans tous les pays de coopération prioritaire, en particulier sur le continent africain, la Chine parade main dans la main avec les autorités nationales, programme des grands travaux, s’accapare des terres, inonde les marchés de Bamako ou de Cotonou de ses produits de médiocre qualité. Aidés par des Ambassadeurs discrets mais efficaces, les Indiens lancent des supermarchés de luxe ou des PME dynamiques dans toutes les grandes capitales émergentes. Le Brésil quant à lui, ouvre des Ambassades sur l’ensemble du continent, et privilégie une diplomatie subtile qui lui assure à terme, une excellente image en Afrique. 

    A l’inverse, le gouvernement français se cantonne au court terme, effets d’annonce ou formules incantatoires, davantage que dans les projets ambitieux. La diplomatie d’influence a du plomb dans l’aile. On vend des écrans de fumée à des partenaires de moins en moins dupes : un défilé néo-colonialiste sur les Champs-Elysées en point d’orgue du cinquantenaire des Indépendances (souvenez vous, il y avait là en Guest-star un dénommé Bachar El-Assad), une Union Pour la Méditerranée qui ne s’est jamais incarnée autrement que dans la communication tout azimut de son promoteur, jusqu’au sommet de Copenhague sur l’environnement dont on a jamais voulu confier la préparation à des diplomates chevronnés.

    Et que penser des prétendues réussites ?

    Pour l’observateur averti, l’intervention en Libye apparaît d’abord comme symptomatique d’une diplomatie hors-sol, fondée sur la vitesse de réaction, un certain opportunisme et non pas sur l'analyse ou les connaissances des experts. Quatre ans à peine auparavant, au nom de la realpolitik euro-méditerranéenne et d’un « coup de com » en faveur des infirmières bulgares, le chef de l’Etat recevait en grande pompe Kadhafi à l’Elysée. Il y a deux ans, c’était au tour du Ministre de la Coopération d’alors, ce pauvre Alain Joyandet, de représenter officiellement la France pour le 40e anniversaire de la Jamahiriya Islamia. Etrangement, les fastueuses célébrations d’alors étaient organisées par une entreprise française. Entendre ensuite un philosophe, bombardé l’espace d’un mois Ministre consort des Affaires Etrangères parler d’une « cause juste » paraît bien étonnant.

    Certes, le motif d’ingérence humanitaire en Libye a bénéficié d’un relatif consensus au sein de la classe politique française, tétanisée, par les valses hésitations passées, au Rwanda comme en Bosnie. Mais que dire de sa perception dans les pays de la sous-région ? On oublie trop souvent que l’ex guide de la « Jamahiriya Islamia » a largement inondé les gouvernements africains de sa manne. De nombreux hôtels, hôpitaux, écoles, mosquées qui maillent les pays de la sous-région particulièrement en Afrique de l’Ouest et dans le Sahel le doivent à la générosité - certes intéressée - du défunt Colonel.

    La France est finalement parvenue au forceps à convaincre ses puissants alliés (Etats-Unis, Grande-Bretagne) d’intervenir en Libye. Mais notre gouvernement n’a jamais su concevoir le problème libyen dans sa globalité, notamment à l’échelle sous régionale. Depuis, les chefs d’Etat voisins s’en inquiètent. Le Président malien Amadou Toumani Touré parle du printemps arabe comme « d’un hiver des plus rigoureux ». Avec le pillage des entrepôts libyens par les rebelles, c’est un flot d’armes de toutes natures qui s’est évanoui dans les maquis du Sahel. La France n’a pourtant pas accru sa coopération (en particulier militaire et policière) avec le Mali ou le Niger. Et pour cause, des incompréhensions mutuelles subsistent. La question non résolues des visas vient parasiter les enjeux politiques. Les autorités maliennes sont aussi vexées que le « droit de suite » de l’armée française n’ait pas été davantage négocié en amont. Et que dire des pseudo-barbouzes qui officiaient à Hombori, au Nord du Mali ? On se croirait dans un SAS : une diplomatie parallèle aux ordres de groupes privés. Des mercenaires du renseignement qui torpillent le travail des vrais professionnels de la DGSE et que notre gouvernement est impuissant à contenir. En attendant, deux nouveaux otages français sont retenus au Sahel par des groupes «terroristo-mafieux».

    Les bandes armées qui pullulent en Mauritanie, au Niger ou au Mali multiplient des opérations audacieuses contre les intérêts et les ressortissants français dans ces pays. On évoque l’indépendance énergétique de la France et son choix d’électricité produite à partir des centrales nucléaires. Mais comment peut-on parler d’indépendance énergétique quand notre pays dépend fortement de l’uranium nigérien ? Et dans ses conditions, pourquoi la France n’aide-t-elle pas davantage le gouvernement Issoufo à sécuriser ses frontières ? A côté des partenariats militaires, n’est-on pas capable de générer des actions de coopération innovantes (emploi/formation) à destination des populations nomades, en particulier les Touaregs, aujourd’hui fortement paupérisés ?

    Pour cela, encore faudrait-il que l’Aide Publique au Développement soit augmentée comme le candidat-Président en avait fait la promesse au début de son mandat. Pour cela, il faudrait que l’assiette de la Taxation sur les Transactions Financières que le candidat-Président prévoit d’instituer dès la semaine prochaine (quelle étrange et soudaine frénésie législative !) soit plus étendue, de sorte qu’elle puisse rapporter davantage que le petit milliard d’Euros envisagé. Pour cela, il faudrait expliquer que l’Aide au développement est utile à notre pays. Pas simplement d’un point de vu économique mais aussi dans l’optique de tisser des liens scientifiques, sociaux, culturels. Maintenir une présence forte et généreuse, c’est éviter que d’autres Etats, qui n’ont pas les mêmes scrupules, fassent main basse sur les ressources et les terres des plus pauvres. Cet agenda, aux atours de la prédation la plus dégueulasse, du mercantilisme le plus cynique, est désormais à l’œuvre dans la plupart des pays les moins avancés. 

    Il est vrai qu’avec la crise, la tendance actuelle est à l’égoïsme et au repli sur soi. Notre idée de l’Afrique est caricaturale. Dès lors, une perception ethno-centrée du monde gagne toutes les consciences repues. Attitude de la majorité qui déteint sur le cynisme de quelques ministres et les condamne à éluder la question de notre image à l’étranger. Il ne faut pas se voiler la face, notre cote de popularité à l’international s’est fortement dégradée. Dans de nombreux pays d’Afrique mais également en Amérique du Sud et en Asie, les élites ne nous aiment pas. Avec le discours de Dakar, le soutien affiché à des autocrates (Idriss Deby, Sassou N’Guesso, Paul Biya), la façon dont la France décide de façon quasi-unilatérale des interventions militaires, le candidat-Président a remplacé dans l’imaginaire des populations du Moyen-Orient et d’Afrique, la figure honnie de Georges W Bush. Une nouvelle incarnation du cow-boy de l’Occident (tendance grognard napoléonien) qui tire plus vite qu’il ne réfléchit. Il nous discrédite tant auprès des chancelleries européennes que des Etats émergents, au premier rang desquels, l’Afrique du Sud et le Brésil.

    Quel gâchis quand on connaît les atouts français !

    Car la France dispose d’un réseau culturel, scientifique et de développement unique au Monde : des centres de recherches (IRD, CIRAD) qui inspirent des consortiums internationaux et favorisent la promotion des élites scientifiques, des Instituts Français promoteurs à la fois de la culture française et des cultures et savoirs endogènes, jusqu’à l’Agence Française de Développement qui contribue à la modernisation des pays de Zone de Solidarité Prioritaire. Ce réseau est aujourd’hui menacé par des réformes contradictoires et par le peu d’estime que lui accordent le Président et sa majorité. 

    A l’image de l’AFD, enviée par les Britanniques ou les Allemands pour l’originalité de ses instruments d’intervention (subvention, prêt concessionnel, prêt non-concessionnel). Ceux-ci permettent à l’agence de faire du développement sans perdre d’argent et en favorisant dans les pays d’intervention la mise en oeuvre de grands programmes économiques, sociaux et environnementaux. Avec le départ de Jean-Michel Severino et la nomination du très peu consensuel Dov Zerah à la tête de l’AFD, adieu l’ambition et l’innovation… place aux petits calculs comptable et l’aversion pour le risque ! La vision de l’agence reste macro-économique, promouvoir les grands projets au détriment d’actions pilotes. Quant aux crédits de fonctionnements et de moyens, ils sont en baisse constante ses trois dernières années. Dès lors, l’AFD tarde à mettre en place les instruments de communication qui devrait lui assurer une meilleure visibilité et favoriser la promotion d’une France énergique et innovante dans le Monde. L’agence reste ainsi trop souvent perçue comme une banque plus qu’une agence de développement alors même qu’elle avait mené ces dernières années des programmes très novateurs.

    Le réseau scientifique et universitaire français se désespère. L’inique politique des visas ordonnée par le Ministre de l’Intérieur dans tous les consulats de la planète va jusqu’à contredire les grandes lignes du projet universitaire français et la politique de promotion des élites étrangères voulue par le MAEE. Ce ne sont plus simplement des étudiants africains qui en pâtissent mais des ressortissants du Canada, de Colombie, des Etats-Unis, etc. Les Présidents d’université et des grandes écoles s’en sont émus. Des personnalités scientifiques, des artistes, des simples citoyens ont finit par lancer une initiative de parrainage d’étudiants étrangers. Le plus idiot, si on se limitait à une perspective strictement comptable, c’est qu’à la perte d’attractivité générée par cette situation s’ajoute un manque à gagner financier pour nos organismes de recherche et nos institutions universitaires. Ces derniers n’ont pourtant pas besoin de cela. 

    Quant à notre réseau culturel, il devrait également participer à notre diplomatie d’influence et renforcer la place de notre pays sur la scène internationale. Mais, à côté des Alliances Françaises (association de droit local) dont les plus dynamiques parviennent encore à s’autofinancer, les ex Centres Culturels Français (devenus depuis les Instituts Français) font grise mine. Le montant annuel de leur budget est toujours décidé depuis Paris. Certes, avec la dernière réforme, ils disposent en théorie d’une autonomie financière. Mais sans le sésame de Bercy pour développer des activités génératrices de revenus, leur capacité d’auto financement restera accessoire. Dès lors, la mort programmée des derniers établissements culturels deviendra la triste réalité.

    Que conclure de ce bilan à l’heure où le monde est traversé par une crise identitaire, économique mais également environnementale unique dans l’histoire de l’humanité ?

    D’abord que le candidat-Président et sa majorité sont comptables de la perte d’influence de la France dans le monde. Comptables de la perte de compétitivité de notre pays à l’international. Comptables de la mauvaise image de la France auprès d’un grand nombre de peuples de la planète.Tout cela, en raison d’impératifs idéologiques, d’une politique politicienne de bas étage, d’une ignorance certaine voire d’un mépris des cultures étrangères… Avec une perception sommaire des enjeux internationaux qui a guidé la politique diplomatique de l’actuel locataire de l’Elysée, notre pays s’est discrédité pour longtemps. Complicité des chaines de télévisions ? Contrevérités répétées des membres du gouvernement ? Vie quotidienne trop dégradée pour s’intéresser à l’extérieur ? Peu importe au fond… Le résultat est là : nos concitoyens ignorent largement l’inimité que nous suscitons à l’étranger et singulièrement parmi les grands émergents. 

    Le bilan international du candidat-Président, davantage qu’un trompe-l’œil, est un mensonge. De la poudre aux yeux… ou de perlimpinpin… jetée à la face de nos concitoyens. Voire, si l’on analyse notre diplomatie à l’aune de la place de la France dans le monde, le plus désastreux de la Ve République.

    Il n’y a pas de fatalité. Ce qui a été déconstruit peut-être rattrapé par une politique sereine, ambitieuse et cohérente, cela, sans aggraver le budget de l’Etat. A condition, d’agir en concertation et en bonne intelligence avec nos partenaires, au premier rang desquels les Etats membres de l’Union Européenne, de cesser de tirer sans cesse la couverture à soi lors des sommets internationaux, de réhabiliter les promoteurs de notre coopération et de notre diplomatie, de percevoir le monde et ses enjeux dans leur globalité, sans nier les grands défis qui attendent notre pays mais sans jouer sur les éléments les plus anxiogènes qui traversent le siècle… A ces conditions seulement, la France retrouvera un sa place dans le concert des nations.

    Ceci pourrait être l’ébauche d’un projet porté par un candidat conscient de l’immense tâche qui l’attend. Cela doit être la ligne du futur président de la république française dans les affaires internationales. Une présidence équilibrée d’une France réconciliée avec elle-même et avec l’étranger.

    * Le groupe Marly est né à partir du café du même nom où ces diplomates avaient pris l’habitude de se réunir.

    ** Il est vrai qu'en la matière les petites îles de Saint-barth ou Saint-Martin (à moitié française) font figure d'exeple.

     

    Cyrille Le Déaut (ancien adjoint du Conseiller de coopération au Kenya puis au Togo), 28 janvier 2011

    Photo : enfants jouant autour de la statue du Général Louis Archinard ("pacificateur" du Soudan français) à Ségou (Mali)


  • Commentaires

    1
    Vendredi 3 Février 2012 à 17:36
    Longtemps
    que je n'étais pas revenu ici.
    2
    Vendredi 3 Février 2012 à 17:37
    Depuis quelques mois...
    je suis plutôt dans la fiction
    3
    Vendredi 3 Février 2012 à 17:38
    L'ennui...
    C'ets que ce n'est guère le cas aujourd'hui...
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