• De retour de la plage, bronzé.... Et en plus on s'est pas pris la branlée annoncée... Mes félicitations à François De Rugy, un des rares types intelligent encore resté chez les Grünen et élu ce soir en Loire Atlantique. Bravo Mlle Aurélie Filippeti, qui n'y est plus mais qui a aussi su montrer qu'en Moselle, la classe ouvrière n'en est pas forcément à ses derniers jours. Bref, jaurais plaisir à te faire la bises... Autrement y a un diable breton réélu chez les Lorrains. Bravo vater mais prends quand même garde au cumul temporel...

     Pas de photo, pas de Coati....


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    - il est déjà là , en embuscade, fétide avec ses ratiches de carnassier et sa mauvaise haleine... Il joue les cadors, babines toutes retroussées, l'oeil vitreux, sa cervelle préhistorique en guise de conscience philosophique. Le pire c'est que c'est un animal politique. Il se pique de faire du chiffre, du chiffre et ce faisant il flatte les bas-instincts des animaux serviles...

    - Allons rêveur, qu'est-ce que tu me chante donc-là ?

    - Tu n'as pas remarqué, ami ? Un détail ne te choque pas ?

    - Non, je ne vois pas...

    - Je suis un rêveur noir, une gueule d'ébène, un Bamboula... Si tu veux mon avis, maintenant est arrivé le temps des rêves balisés... L'imagination avec un garde-frontière... Bientôt, tu verras les centres de retentions ne vous suffiront plus, vous en viendrez au contrôle de mes humeurs vagabondes et vous empêcherez mes pensées de franchir les océans....

    Photo (L'Homme du Lac Naivasha) : Le Coati


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    Raconter une histoire... Attention pas un conte à dormir debout. Non, je parle bien de révéler deux ou trois choses qui sortent de l'ordinaire : magnifier les amourettes du dimanche, rendre aux animaux leur dimension mythique, Johnatan Livingston, Bagheera, et caetera, témoigner des dernières résistances des peuples enfants, colporter en quelques lignes une cuite mémorable, ébruiter les minables coucheries de quelques puissants imbéciles, s'intéresser au meurtre, au mensonge, aux mauvais coups, décrire en quelques lignes où et comment on en est arrivé à terrasser un dragonnet, faire d'une pêche au barracuda en yacht de luxe une épopée digne d'un vieux cubain sur son rafiot.

    Enjôler le lecteur donc mais dignement, qu'il en ait pour son argent. Lui fournir des images édifiantes, des intrigues conformes à l'époque, des impostures qui le feront sourire. Ne surtout jamais vraiment déplaire. Ne pas se départir d'un cynisme de bon aloi, les télés aiment les caractères bien trempés dans les apparences. Ne pas non plus oublier un ou deux tics, une expression désenchantée, une moue de circonstance, un ou deux vices, bref quelques chose qui ressemble à une marque de fabrique. Draper le tout dans la morale du siècle, ce serait bien le Diable si l'on ne fait pas de vous le scribe d'un nouvel évangile.

    Entortiller la vérité dans un canevas de supercheries, tout ceci est assez bien le lot des écrivaillons de l'hexagone. Je me suis expatrié à dessein... Mais Dieu ce qu'il est difficile de se débarrasser de nos foutues cultures.

    Photo (Giant Pelicans) : Le Coati

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