• Les voeux sincères :

    Meilleurs voeux aux pirates somaliens... qu'en 2009, la chasse au super-tanker leur soit encore plus florissante qu'en 2009.

    Meilleurs voeux au Hamas... L'enfer israélien est forcément pavé de mauvaises intentions... Mais qui finira au mur des lamentations ?

    Les voeux en demi-teinte :

    Meilleurs voeux à Raul et Fidel, santé et longévité surtout... Le communisme, rénové ou archétypique suivra.

    Meilleurs voeux aux maoïstes, aux anarchistes, aux trotskistes... et aux tankistes de King Jong Il.

    Les voeux cyniques :

    Meilleurs voeux à toi, Comrade Bob... Tiens bon fripouille, les pays d'Occidents sont des enflures mais tu te prépares à leur ravir la palme de l'indigence

    Meilleurs voeux aux banquiers, aux suceurs de moelle et à la réserve fédérale yankee...

    A nos amis les bêtes :

    Meilleurs voeux aux mygales, aux scorpions, aux ténias, aux cancrelats, aux tsé tsé, aux anophèles, au virus Ebola... Et meilleurs voeux à Nicolas

    Le souhait de l'année :

    Ne soyons pas réalistes, ni utopistes.. ne demandons pas l'impossible, cela n'arrivera jamais... En 2009, soyons cons !

     

    Tiens, j'ai l'humeur à la gaudriole à cette heure...

    Photo : Le Coati


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  •  

    J'en ai été quitte pur une belle surprise ce matin. Un drôle de rêve. Longtemps que je n'avais pas rêvé soit dit en chantant.

    Disons que c'était un rêve érotique. Je faisais l'amour très tendrement avec une fille, moi debout, elle assise sur une table. Elle était plus grande, plus femme que dans la réalité. Ensuite, nous nous embrassions. Elle me parlait de son travail, de ses amis, de sa famille (une fratrie de 5 dont deux aînés mort à la guerre... Irak ? Afghanistan ? n'importnaouaik en tout cas, j'en conviens)... Un câlin, un baiser plus appuyé. On se préparait à recommencer et puis le jardinier - sans doute en train de laver la voiture - a malencontreusement déclenché l'alarme de la bagnole, les chiens ont hurlé à la mort, Le téléphone s'en est mêlé... Pfuit envolé le songe !

    Bref, jusque-là rien que de très original. Mais c'est la personnalité de ma partenaire qui n'a pas lassé de m'étonner. J'aurais pu imaginer une érotisation de mes rêves avec celle qui est loin et qui me manque cruellement en ce moment ou même avec les jolies promesses de Sada.

    Mais non, je faisais l'amour avec quelqu'un qui bosse ou a bossé dans mon environnement de travail. La jeune femme est d'ailleurs loin d'être vilaine mais là n'est pas le propos. Elle ne m'attire pas et je la crois suffisamment amoureuse pour n'avoir d'ailleurs pas besoin d'aller voir ailleurs.

    Et pourtant la boite noire (merci pour l'emprunt Tonino) qui me tient lieu d'inconscient l'a délibérément placé au creux de mes rêves. Diantre !

    Le fait est que j'aime généralement de très belles femmes... Très belles et très compliquées... Ou pour mieux dire je ne suis amoureux que des déjantées, des barges, des égoïstes, des passionnées... Les sages, je les fuis comme la peste. Car elles me projettent dans le quotidien moutard, le linge qui sèche dans l'arrière cour, les courses du samedi au prisu-Nakumatt, les séances home-cinéma du dimanche, les dîner avec des amis aussi ennuyeux qu'on l'est devenu soi-même.

    Mais mon inconscient n'est pas d'accord. S'il a placé cette jeune et jolie jeune fille au cœur de mes rêves, ce n'est pas la preuve d'une perversion quelconque d'une cervelle en manque de stupre mais parce qu'elle représente un archétype. Celui d'une certaine forme de normalité apaisante. Le calme auquel mon corps n'aspire peut-être pas mais qui le temps d'un rêve s'immisce dans mes neurones fatigués.

    C'est dit, il faudrait peut-être que je reluque un peu du côté des filles sages.

     

    Photo (fringues qui sèchent - Garowe-city - Puntland State of Somalia) : Le Coati


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  • O/O

    Putain, doit vraiment faire chaud.... O/O contre des Suisses qui à l’ordinaire ne sont pas réputés pour mettre le feu au Lac...

    Quoi, je dois avoir la fièvre ?

    Parce que parle jamais de foot habituellement ?!

    Oui mais là, il fait une chaleur de daube, ça monte au cerveau ...

    Et franchement, y a pas de quoi être fièvre !

    Chévre ? Oui chèvre, éventuellement.... 

     

     


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  • Nous étions cinq sur la photo : y avait les amies, Unic et Alpha et aussi la grosse verte à plateau et puis la petite Cosette sans nom dans sa mallette en cuir. On se dorait la pilule mais on n'en menait pas large. On était cinq machines à coudre sans arrière-pensées qui, faute de travail, bronzions sous le soleil de juin. Cinq ? Ah oui, j'ai oublié de parler de moi, la petite dernière, Elna Lotus, qui en mon temps faisait la joie de la couturière moderne. J'étais une jeune machine mais on me considérait déjà comme has-been, au rebus, car incapable d'envisager une machination pour détrôner les Jaguar et autres Janome. Pourtant, j'étais une jolie couseuse à l'ancienne, la quarantaine alerte, qui savait encore parfaitement tailler un bout de tissu avec des collègues. On jargotait des potins sur l'infortune des anciennes copines, Husqvarna ou Singer.

    Comment donc en était-on arrivé là ?

    Trois jour auparavant, sans explication, la vieille nous a transporté dans son antique 4L, et elle nous a abandonné à l'ombre d'un eucalyptus : Unic, Alpha, la négresse à plateau, la petite Cosette et puis moi, la belle Elna Lotus qui pourtant mettait tant de coeur à l'ouvrage. En sus de ma mémoire électronique, je me suis toujours montré bonne fille. Et, je peux vous assurez que je n'avais pas froid aux yeux ! Oh pour ça, j'en ai reprisé des slips pas folichons ou des calbutes rapiécés aux entournures. Mais, je n'ai jamais rechigné à la tâche.

    Si j'ai une explication au soudain courroux de la vieille ?

    Pour sûr que j'en ai une. Il y a quelques mois, ma mémoire électronique a commencé à faire des siennes et un beau jour, j'ai sans prévenir tailladé un bout de doigt de la vieille. N'y voyez pas malice, j'ai comme qui dirait connu une absence mais la vioque a pas pardonné et, de cet instant, elle en est revenue à ses premières amours, la vieille Unic à pédale. Jusqu'à ce qu'Unic à son tour perde les pédales. Un grippage dans la machine...

    Bref faut pas chercher une maille de travers, on avait toutes, plus ou moins quelque chose à se reprocher. Mais pourquoi vous nous posez ces questions Monsieur ? Et puis, vous êtes gentil de nous prendre en photo mais aujourd'hui, nous ne sommes pas des plus jolies jolies. On n'a même pas eu le temps de se faire une beauté.

    Quoi, vous voulez nous emportez avec vous ? Vous un homme !?! Et pourquoi faire, s'il vous plait ?

    Vous êtes collectionneur... La belle affaire et que gagnerions-nous à vous suivre, Monsieur le beau parleur ?

    Nous gagnerions à être admirées ?! Plus de turbin, plus de chagrin, plus de chaussettes infâmes à repriser. Alors là vos paroles sont de l'or mon bel ami, nous acceptons votre proposition sans barguigner. Je vous l'avais dit les filles que ce serait une belle journée.


    Photo (machines à coudre à Chefchaouen) : Le Coati

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  • Claire String, un nom qui pourrait bien faire office de tremblement de terre dans le landernau politique. Tel un harfang des neiges fondant sur un isatis, la presse s'est immédiatement emparée des dessous de cette affaire, qui, si l'on en croit le corbeau qui en aurait dénoncé les rouages au juge Van de Naaze sont des dessous bien légers.

    En plus des hommes politiques mouillés par les révélations, c'est toute l'industrie de la lingerie fine française qui pourrait être emportée dans la tourmente.

    Revenons en quelques mots sur la genèse de cette obscure barbouzerie.

    Claire String (eut égard au secret de l'instruction, le nom de cette personne a été changé) est à l'origine une vague employée du Ministère de la Défense qui aurait utilisé son string (nous devrions plutôt dire ses strings) à des fins bien peu orthodoxes. Elle avait en effet la fâcheuse habitude de glisser cette pièce d'étoffe dans la poche intérieure du manteau de Messieurs en vue, tablant sur la légendaire méfiance de leurs épouses (avant de passer au pressing) pour foutre le beans dans l'harmonie de couples modèles... Opération de déstabilisation brillante, digne des meilleurs John Le Carré. Cette intrigante aurait pu longtemps poursuivre ses ravages sans l'ingénieuse intervention d'un inspecteur de la Brigade de répression des fraudes qui l'a arrêtée en flagrant délit sur une toute autre affaire ; (n.d.l.r. : elle avait dans le coffre de sa voiture, huit caisses de culottes Aubaine de contrebande, en provenance du Bangladesh).

    Combien de dirigeants français ont-ils été ainsi piégés par Claire String ? Pour l'heure, il est trop tôt pour le dire. Mais, on se souvient de la séparation fracassante, il y a quelques mois du couple S. Ces deux histoires sont elles liées ?

    Cela apparaît désormais comme probable. Ainsi, il semble évident que Célia S., épouse du Ministre de l'intérieur de l'époque ait cru en toute bonne foi que son infortuné mari la trompait éhontément, si l'on en juge par l'abondance de culottes féminines (pas toute de première main) qu'elle aurait retrouvé en lui faisant les poches. Joint par téléphone, Célia S. dément. Elle prétend n'avoir "jamais prêtée foi à ces élucubration". "Je connais mon mari", précise-t-elle, "jamais, il n'aurait accepté de garder des culottes synthétiques ou en coton dans ses poches. C'est un homme de goût. Il lui arrive même à l'occasion de péter dans la soie, alors pensez donc, il ne lui viendrait pas à l'idée de se moucher dans la ouate".

    Outre la confession sur la piètre qualité des culottes employés, ces dénégations arrivent bien tard pour sauver d'autres couples, déjà emportés dans méandres de cette ténébreuse histoire.

    Quant aux magasins de la lingerie fine hexagonale, passablement concurrencées par l'invasion de la lingerie chinoise, ils sont inquiets des dommages collatéraux que l'affaire Claire String pourrait provoquer. A l'occasion d'un sondage commandé par nos confères du journal l'Aberration auprès d'un échantillon féminin représentatif de "la classe et du bon goût français", il a en effet été révélé que, près de 60 % des Françaises de la haute enfilaient une culotte Petit bateau plus de trois fois par semaine. Face à cet outrage aux bonnes moeurs, les arguments les plus fréquemment invoqués par ces dames sont multiples : "ça gratte moins", "c'est plus facile à laver à la machine", "ça leur donne moins envie de jouer au papa et à la maman quand on rentre crevée du bureau".

    Jean-Patrick Fourtou, Pédégé d'Aubaine, Numéro un de la lingerie fine française, a refusé de faire le moindre commentaire. Il s'est néanmoins porté partie civile et nous savons de source officieuse qu'il s'apprête à attaquer le gouvernement du Bangladesh pour concurrence déloyale.

    Mais, de nombreuses questions restent en suspend : l'augmentation des divorces en France, ces dernières années a-t-elle été provoquée par l'influence délétère de telles pratiques ? Les dessous de Claire étaient-ils de si piètres qualités qu'on veut bien le dire ? Et surtout, a-t-elle agit sur ordre ?

    A l'heure où le journal est mis sous presse, nous ne sommes pas en mesure d'en dire plus. Pourtant, avant hier, un homme politique de l'opposition (qui souhaite garder l'anonymat), nous confiait un brin perfide, que les goûts de Claire, notamment sa passion pour les arts premiers et la bière Corona, étaient étrangement similaires à quelqu'un de très en vue en France. A suivre...

    Texte : Dieter Lumpen pour la Rumeur du Boccage. Photo (Claire String à l'époque où elle portait encore le Bikini) : Le Coati


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