• Que les fagots de bois dans les eaux vermoulues reproduisent des sortes d'écosystèmes.

     Il est certain que le Bleu du ciel pourra attendre les Calendes Grecques avant d'atteindre la noirceur du Bleu de l'eau.

     Il est probable qu'être réparateur de nasse en Afrique de l'Est rapporte autant de peanuts que rémouleur d'eustache en Roumanie...

     Il est envisageable que je revienne un jour de Shimoni sans avoir des cataclysmes qui me collent au calbute.

     Il est manifeste que ma voiture était encore neuve il y a quinze jours et que je suis plus douée pour le hors-piste au ski que dans sa version broussard.

    Il est décourageant de penser qu'on cesse de penser aux autres simplement parce qu'on ne leur écrit plus rien.

    Il est des vallées tranquilles, des pistes poussiéreuses, des plages vierges, du corail sanglant qui n'ont pas d'autres envies que de rester en paix.

    Deux touristes français et un Amerloc sont canés au Kenya (de bêtes accidents)... Bref, on peut toujours mourir en vacance et c'est assez rassurant, au fond.

     Photo : (poseur de nasse dans l'estuaire de Shimoni) : Le Coati


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  • Ma Doué beni got, j'étais entouré de gueules de champions ce jour. A côté de mon oncle qui présente le neveu, y avait les plus grands pêcheurs en eaux troubles de tout le bas Pont-Scorff. C'est la seule fois de ma vie que j'ai gagné un concours de pêche... La seule sans doute où j'ai participé à un concours, hors examen. J'avais sorti du Scorff une dizaine de malheureux mulets qui ont du terminer leur vie dans des ventres à moustaches. Et puis on m'a fait grimper sur le podium. Et on m'a offert un saussiflard et un tire-bouchon en cèpe de vigne (mon autre oncle a dû me le chourrer, je ne l'ai jamais retrouvé ce tire-bouche) et une superbe coupe en aluminium. La coupe, je l'ai précieusement gardé pendant des années au dessus de mon lit. La seule coupe jamais gagné de toute ma vie. Je vous le dis, Mesdames, Chach est un sportif. Plus sportif que moi tu meurs ! c'est pour ça qu'il y a autant de gens vivant, encore sur terre. Ceci dit, cette photo, c'est de la nostalgie à l'état brut. Merde, j'ai donc été un moutard, un jour !?

    Photo : le journaliste de Ouest-France sans doute


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  • Un filet à crevette avant le coucher de soleil. Les canaux du marais vendéen. Petite Venise verte peuplée d'animaux saumâtres. Grenouille et dytiques. Crevettes et Louvines. Anguille et poisson-chat. Pas étonnant que je sois en ce païs comme un poisson dans l'eau. Politiquement, je ne goûte guère la Vendée, mais j'aime sa proximité maritime, sa capacité à mêler mer et campagne, et puis sa vase... ses monceaux de tonnes de vase et ses eaux vertes qui nous rappelle combien le glauque est d'abord une couleur. Tiens une couleur qui n'a pas encore été prises par un parti. Pourtant, y en a certain nombre qui sont glauques.

    Texte et photo : Le Coati


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  • Si Michel avait su qu'un jour il se marierait avec la plus formidable des Germano-bretonne, il est probable que jamais il n'aurait accepté de nous suivre pour cette sortie en mer... Il a passé cette matinée-là plus de temps à nourrir les poissons qu'à pêcher... Triste Bretagne.

    Photo : Dédé Péron

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  • Je ne veux surtout vexer personne en Bretagne, mais voilà le résultat d'une petite pêche de deux heures au Costa-Rica. Même Vatel
    s'en serait contenté.

    Photo : Le Coati

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