Y avait des histoires de nuages roses. C'est bon parfois de mettre un visage Black&white sur du rose, ça remet les idées en place. Et puis tu sais, même un sourire, ça parvient parfois à désarmer les belligérants... Le sourire d'une très jeune fille. Le ciel peut attendre, les nuages roses en embuscade, aujourd'hui c'est un jour à nuages gris. Mais ce soir, il y a expo : des figures, des visages, des figurants...

Et puis on pourrait même recommencer nos petites glorioles, nos gaudrioles...

Et, ce soir-là, dans un coin de la rue, tu crois qu'il y avait un chat-loup ?

Oui, un très gros chaloux qui se planquait derrière une gouttière. Un chat-loupe même avec des gros yeux de binoclard pour voir derrière les miroirs. Mais, je le sais bien au fond que ce n'est qu'une sorte de gentil loir avec de beaux seins en poire.

Et derrière les draps, tu crois qu'on peut voir ?

Non, les draps, ça fait écran. C'est ça qui est bien avec les draps. C'est même impossible, là-dessous de planquer des micros, à l'exception des draps de soie qui sont réservés aux espions.

Photo (nuage rose) : Le Coati

La nature profonde des Axolotles ne se révèle qu'à l'âge adulte. Un paradoxe apparent n'est jamais qu'apparent ou bien ce n'est qu'un paradoxe de plus. Les Français parlent aux Français, ce qui de fait, tend à exclure ceux qui ne parlent pas comme eux. Je n'ai jamais éprouvé le sanglot long des violons mais j'ose avouer qu'il y a là de quoi pleurer.

A tyran, tyran et demi...

Il en est ainsi des chats qui de langoustes langoureuses se transforment parfois en insupportables magouilleurs... Je n'ai jamais aimé la tyrannie mais j'aime bien la sonorité du mot magouilleur. La gouaille des magouilleurs rime avec l'idée que je me fais de l'amphibien. Les salamandres sont on ne peut plus fragiles, arrêtons de croire qu'elles renaissent de leur cendre.

Je ne sais ce qui est pire avoir la tête dans les nuages ou se persuader que toutes les étoiles ne scintillent pas. Mon château a au moins pris de la hauteur. J'admets avoir des difficultés à gérer mon planning du fait des indécisions qui me minent. Les visites du château deviennent de plus en plus aléatoires et prendre son ticket pour voir des cumulonimbus facétieux n'est pas toujours une partie de plaisir.

J'aime définitivement les grenouilles qui font des bulles. Tout est écrit dans le définitivement.

Le silence n'a pas à rougir d'être moins séduisant quand il est accompagné par un orchestre de blues....

J'aime les fantômes qui reviennent même si je n'aime pas être entouré de Chloé. Et pourtant, malheur, j'ai devant mon portail, un amoncellement de Chloé. J'aime l'imprévu et les gens qui savent en jouer. J'aime les retours sans tambour ni trompette.

Je ne sais toujours pas s'il n'y a pas une forme de folie à engranger les sympathies alors que l'on prépare ses cantines.

Je peux aussi me constituer demain une carapace de méchanceté. J'ai longtemps omis de dire que je devenais méchant quand j'en avais envie et même quand ça me chante. A l'évidence je chante faux mais je chante pour moi.

J'aime trop mal pour vraiment aimer trop.

Toute désinvolture n'ayant pas disparu...

A l'aune de ce que l'on croit parfois.

Naviguant à vu entre l'espoir et l'angoisse, je recherche :

l'écriture automatique....

Inconnue, elle reste ma forme préférée.

Pour autant que les formes aient un sens.

Et quels vêtements d'indulgence on supporte chaque jour...

Pour autant que les jours comptent encore.

L'aube se passe autour du cou...

Et le cou, ça j'aime beaucoup...

On continuera à embrasser des cous et des cous

Jusqu'à l'heure dernière.




Grain ou pas grain, c'est peur être aussi la question. Photo : Le Coati (All right reserved)

Encore une pitoyable histoire de cul : c'est l'histoire de deux phares, le cul (répétition) vissé sur leur base respective mais qui s'aiment depuis peu d'amour tendre... Mistake, car leur amour est impossible, à cause des bases, justement qui ne leur permettent pas de se mouvoir...

Alors, ils décident de se lancer dans un concours de turgescence et, les soirs, quand la nuit est claire, ils parviennent parfois à se jeter à la cantonade des clins d'oeil complice... (des clins de phares, ce serait plus juste)...

En prime, le phare qui est encore vert a vue sur la mer et c'est plus pratique que pour sa compagne qui reste renfrognée dans son coin, à ruminer sa mauvaise situation et le manque de chance que le sort lui a réservé. Bref, elle se morfond en solo sur sa jetée, quand lui, (le vert) est du genre indécrottablement infidèle. Il arrête pas de zyeuter les petites sardinières (des bateaux) qui font le va-et-vient dans le port. Sa compagne en est rouge de colère... (ndla : voilà pourquoi elle a été peinte en rouge).

Et de temps à autres, elle ne manque pas de lui faire savoir en envoyant des marins ivres pisser contre sa base...

Les histoires d'amour finissent mal, en général... Celle-là commence en eau de boudin...

Photo (phare de Port Tudy sur l'île de Groix) : Le Coati
PS : Toute ressemblance avec des faits, des personnes, des parties de jambe en l'air de la vraie vie réelle qui se joue tous les jours ne serait que purement forfuite... Oui Madame : A fa f'est fûr...

J'aurais bien voulu faire un compte-rendu de la soirée d'hier... Mais j'ai sans doute été frappé (énervé, agacé sont d'autres synonymes possibles) par quelqu'un et dans ces cas-là, j'ai tendance à me dédoubler et à oublier ce qu'il m'arrive... Des quidam prétendent m'avoir aperçu ensuite dans un bar argentin du XXe arrondissement (limite Belleville) avec une magnifique livrée verte en lieu et place de mon bronzage habituel... Il paraîtrait également que je n'avais plus de pantalon et que je grimpais sur les tables en hurlant des cris de bêtes sauvages... La griffe (Kelvin Klein) et la dent (contre L'évanescente). On ne prête qu'aux Verts...

Photo (ah ah) : SD