• Naulleau, Zemmour, Ruquier puis les autres tarlouses d'avant sur France Inter... qu'on cesse juste de nous gaver avec cette non-vie, ces non-gens, ce tube cathodique grotesque, ces hypertextes insignes... et puis toute cette débauche de connards qui crêvent de l'envie de donner leur opinion un peu partout online.... Des chiens qui pissent... je me répète...

    Merde, qu'on éteigne la télé et puis qu'on parle d'autre chose !

    Qu'on dégomme l'ordi et qu'on passe à l'essentiel...

    Qu'on cesse de créer du lien là où il n'est que mur des lamentations, frustrations lâchées en pâture, haines même pas symptomatiques, diahrrées ineptes, charnier de signification....

    Le sens et les sens sont red def... morts... exterminés... en attente d'une hypothétique prothèse qui donnerait au genre humain un sens au gachis... Je cause de ce qu'il pourrait faire de sa cervelle...

    Mort à la télé, aux réseaux sociaux, et aux marmots en devenir... surtout ceux qui vont engranger des tonnes de lignes dans les colonnes des magazine pipoles... Le bébé du miracle élyséen... j'en vomis d'avance tout entier concentré à mon dégoût prémonitoire...

    Reste le cul des femmes et ce qui peut bien faire qu'on ait encore le désir d'y fourrer son nez...

    Ou autre chose !

     

    Photo : le Coati


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  • La chienne de sa vie, Pélagie, elle a braillée toutes ses minutes de pénombre contre les connards de patrons, les observateurs européens en goguette, l’opposition des bêlant braillards - 2 F-CFA de jugeote au comptoir de leur 607, au compteur du maquis Guiness… Prôôut … contre la tyrannie qui perdure, les juristes-proconsules qui s'engraissent, le Nord qui se nordise, l’Est et l’Ouest en mode siamois et même un peu le Sud qui s‘avachit… Elle a renié les Muslim en veine quiétiste, les sectes tentées techno - Eckankar ta gueule à la récrée -  les Cathos en soutane de pédopsychiatres irlandais, les adventistes du 8e jour, les rombiers et de travers, les zem mi-gens mi-machine, les crétins de naguère, les branleurs de toujours, les p’tites pines quotidiennes et surtout, ces enculés de yovos, teint palot d’genre cacheton made in China qui savent rien faire d’autre que fourrer leur piètre sguègue dans la chair à pisseuses…

    La couenne de son père, elle a écorché son larynx en imprécations, sorts divers et variétés nigérianes, violences borgnes, meurtres à moitié prix et même génocides larvaires… Elle a promis le couperet à une collègue de travail, l’émasculation à ce bon à rien de Ministre du Sexe, la tournante locale à cette petite pute d’Evangéline et même d‘intégrer l’armée à son couillon de demi-frère… Mais, pendant que les gaillards lui ramonait le vestibule à grand renfort de flag en gosier, elle a encore trouvé un peu de force pour rêver leur mort…

    Celle-ci eut lieu quelques jours plus tard, sur la route de Baguida. Une fois n’est pas coutume, du fait d’une pénurie en caoutchouc, on n’usa pas de pneu pour l’occasion… Machette, barre-à-mine et essence conclurent cette belle journée en un cocktail barbare qui finalement n’avait rien à envier à ce qu’on peut retrouver ici et ailleurs sur cette jolie terre qui est la nôtre. Chair de pig rôtis, ça sentait, du port de pêche au supermarché Champion… Cambouis humain, goudrons sans les plumes et râles de douleurs insoutenables… En voilà de l’holocauste  !

    Hasard ou sorcellerie, Pélagie se trouvait pourtant là quand ses soudards ont été livrés à la foule : toujours la même histoire du voleur de poules… Elle n’en a pas retrouvé le sourire pour autant… Mais il vrai qu’en ce vaste monde les petites joies ne durent que le temps d‘un brasier…

    Photo : Le Coati


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  • Arpenter les jungles primordiales, du jus de chaussette dans tes godillots Savanes, version cheap des Kickers d'antan...

    Dévaler les pentes de limon gadoue, entre les lianes filiformes et les baobabs callypiges...

    Nier l'exubérance de la nature à grand renfort de machette élimée, et lentement progresser vers des sommets d'hydrométrie...

    Railler des pores émotifs, qui n'ont jamais compris la grande affaire des marches cagnards et des scorpions en goguette (sueur froide assurée bande de pores !)...

    Barbotter, entre la mangue et le babibel, dans un océan tout-à-l'égoût, à égal distance d'un poisson sélénite et d'une rondelle lunaire de naïade en string...

    Ecrabouiller malicieusement d'une vicieuse baramine les oursins exosquelettes et offrir un festin aux bulleurs chamarés alentours..

    Plonger aussi profond que la mémoire le permet dans des cavernes éponymes à la recherche de corail sanglant...

    Escalader des rocher savonneux, astiqués par le vigueur des vagues et une douce comptine : il était un petit navire qui s'était dé-jà fra-ca-ssé... ohé ohé...

    Grimper les parois d'un fort colonial, au plus fort de la tempête, un opinel entre les dents, à la rescousse d'un fantôme de princesse...

    Répandre des histoires à dormir debout, à marche forcée : des aventures improbables qui s'immiscent dans les synapses de l'homme... Lui, effondré par la torpeur ambiante...

    Et puis enfin, gueuler au cocôtier des environs " je suis un homme mon frère et à la base, je te pisse à la raie"... joindre le geste à la parole avant qu'une noix dudit palmier, susceptible en diable, ne vienne s'écraser sur ta trogne d'explorateur de pacotille...

    Alors Rudyard... tu seras enfin un con, mon fils...

     

    Photo (ziguemé au Ghana) : Le coati


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  • Alors, donc voilà, il est sorti... Dommage que nos amis Québecois aient le droit à plus d'exemplaires que la France : bien mal doté notre païs... Moyennement fier du produit final... Mais, je ne vais pas en faire un sang d'encre....

    Autrement, je te dis pas à quel point ça fait plaisir de revoir la bouse des villes, les regards anémiés de ces fafiots de flicards, la tronche de têtards des potes en vadrouille, et puis Nampa, cette ville aussi tordue qu'un tire-bouchon dans le cul d'une bouteille de Nuit-Saint-Georges.

    On les écoute causer de la vie chère, des incapables qui nous gouvernent, du temps qui passe, de la dernière bécane ou d'un vélib, des reconduites aux frontières, du vin qui fait plaisir aux papilles... Et puis des filles qui éclosent au quatre coin de la ville.

    On se dit alors qu'on est en transit mais que la France nous manque un peu aussi, même si elle a élu le plus indigne des incapables.

     



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  •  

    Imagine donc, petit témoin qu'on te cause aujourd'hui d'une invasion du Hezbollah, qui tiendrait les ports et les routes au pays des cèdres, de janjawin qui se feraient bousculer ou du sous-clan Marehan qui reprendrait du poil de la bête à côté de Shabbabs en plein Shabbat, samedi oblige...

    Cela ne te dirait rien ou bien cela te rappellerait la guerre civile au Liban, le Darfour sinistré par cette baderne de Bachir ou les prémices d'une guerre sans début ni fin commencée sous le règne de feu Siad Barre...

    Mais non l'histoire ne se répète pas. Elle avance juste dans la même direction. Je peux bien sourire des déconvenues de Karthoum (merci Deby), j'ai du mal à me faire pardonner les sourires éventrés d'une gamine aux yeux amandes à Awa Abde faufourg d'Afgowe...

    Et puis la mère en pleurs à côté de quinze gamins trépassés... là ce n'est pas moi qui le dis, c'est écrit par Amesty. Un grand merci au Président Ministre Zenawi !!!

    Pendant ce temps-là, on s'édredonne les pieds derrières nos coussins... Ah ça c'est molletonnés, ça mange pas de pain, ça gave pas d'oies... T'es où Geldoff ? Et on annonce, grand renfort de commissures, un doublement mondial de l'aide alimentaire française...

    Kod kod kod... Excusez, le coq est enroué...

    Et moi, je trépigne, je surnage, je travaille mal...

    L'AK 47 me démange l'auriculaire... J'en massacrerais dans l'aisance des soudards en médaillons... J'exterminerais sans nuance de la soldatesque émergente, j'éparpillerais à plaisir du neurone d'inutiles valetailles...

    Seulement non... Mes lâchetés valent vos crasses ignorances...

    Et donc, je me retourne vers tes yeux, tes pieds froids et dominant se glissent sous ma couenne. Je ne dis mot donc je consens.

    Je t'observe encore un peu. Tu t'es échinées une partie de la journée à me convaincre de l'injustice...

    Tu crois peut-être que tes mots se sont écrasés contre un mur... Et moi, je n'ai pas démenti... Une seule pensée m'a traversé l'épicentre : je vais te faire un bébé.

    Ensuite tu lui apprendras ce que tu veux pourvu qu'on n'en fasse pas un martyr....

     

     

    Sinon, les déprimes habituelles mis à part, ça dégouline... Drôle d'histoire, le bonheur !

     

    Photo (milicien du Puntland) : Le Coati


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