• ... qu'il était trop petit maintenant pour rentrer dans les cache-pots

    mais ce Chachlik-là n'en fait qu'à sa tête... Il n'est pas né avec une
    mentalité de greffier mais avec une âme de contorsionniste.


    Photo : Le Coati




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  • Je l'ai déjà dit en d'autres temps, mais le vrai Chachlik, c'est lui. On lui donne le Bon Dieu sans confession mais lui-même n'est pas croyant.Il a pour amis : d'un côté ma femme et de l'autre moi-même.

    Il a pour ennemis : la plupart des plantes vertes de l'appartement, les vases, les verres, les assiettes, les journaux, les Bandes-dessinées, les rideaux, le tapis, les fils de la majorité des appareils électriques.

    Le vrai Chachlik, c'est lui. Brochette, cela veut dire, il paraît, en Géorgien. C'est le sort qu'on lui a promis s'il continuait de faire razzia en terre amie. Chachlik a de nombrex ennemis, il n'est plus sûr qu'il puisse longtemps compter sur ses amis. A bon entendeur salut, le greffier !

    Photo : Le Coati


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  • Je me couche et je dors à même la pierre. Rien ne m'effarouche. Zen est mon nom.

    Photo : Merci à CLD

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  • L'heure du greffe ? Pas sonné... Je suis en maraude dans le cimetière d'islam. Je ne respecte ni Dieu ni djinn, je n'ai d'attirance que pour la chaux vive sur les cadavres... et pour ces belles couleurs pastelles qui apaisent ces tombes, me donnent un peu d'ombre ; le repos mérité du guerrier en moustache. Pourvu qu'il fasse sombre, ce soir, que je puisse me faufiler et, bondissant comme l'éclair, me téléporter sur ces inutiles mulots...

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  • C'est bien connu les matous, les greffiers, les moustaches, les Poum, les félins, les Tibères sont des bons Dieu d'enfoirés de griffus. Des pattes comme des rasoirs, du genre ventouse... Les chats-soeurs, les chats-rade, les chats-huant et les chats-hués, les chats-spleen et les chats-peaux sont tour à tour chavirant de tendresse et parfois démon de minuit.

    Ce soir, minuit heure locale, sur cette jetée marocaine, j'avais (une fois n'est pas coutume) pêché de beaux et fiers poiscailles que je m'apprêtais à griller en bonne bouffetance. Mais les chats marocains sont malingres comme carême, sac d'os et de muscles, craintifs, débrouillards, patachons et gavroches. Chats, franco de port, chats habitués à voler là où se trouve pitance. Chats-pardeur car, il faut bien lâcher le mot.

    Posé sur la pierre, ma pêche n'a eu l'heur de me contenter que l'espace d'un soupir satisfait. Tourné le dos, relancé la ligne, et pfuit, Poum Colette, prestidigitateur, mes poissons (un beau bar, deux beaux sars) ont fondu comme neige au soleil. Au loin, se profile, silhouette, la terrible arrogance du chat noir des ports.

    C'est bien connu les matous, les greffiers, les moustaches, les Poum, les félins, les Tibères sont des bons Dieu d'enfoirés de griffus. Des pattes comme des rasoirs, du genre ventouse...

    En pays pauvres, système C, j'ai songassié, en rentrant, sourire, la besace bredouille.



    Soupir quand même...


    Photo : Le Coati - Texte : merci à Cyrille Le Déaut pour son aimable concours


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