• Barda

    Le barda n'est plus là. Les affaires ont été déménagées. Plus ces flacons féminins dans la salle de bain. Quelques valises et une femme en moins. Le chat dort sur le fauteuil. C'était dans l'ordre des choses, je le sentais venir. C'est venu aujourd'hui. Parce que j'ai ce don pour les images, j'ai été immédiatement assaillis par les souvenirs du passé, les promendades au bord de la mer, les escapades sur une île, la traversé du désert. Même la panne de voiture au mileu de nulle part, 55° sur le coin du rab, ce jour où nous avons cru mourir, j'en garde un bon souvenir. Au moins avons nous vécu cela intensément. L'intensité manque à ce siècle. Parce qu'il y a trop de malheurs aux quatre coins de la terre pour qu'on puisse réellement accepter ce sentiment dans sa plénitude. Intensément, je t'ai pourtant aimé et il en restera des traces. Des photos de toi nue, Svetlana où tu t'offrais comme tu ne sauras plus te montrer à quiconque. Et même te donner... Ah ça tu t'es donnée... De cela, j'en suis sûr. Des étreintes où la châleur gagnait sur la torpeur, les spasmes sur les cris, la chair plutôt que la cervelle. Bref des moments que je souhaite biffer petit à petit, sans précipitation tout en rêvant d'un ailleurs possible dans les bras de quelqu'un de plus doux que tu ne l'as été. La douceur te manque peut-être parce que tu as connu trop de malheurs dans ta jeune vie. En mon âme, j'ai pris un chemin qui était alors différent. C'était déjà ça le début d'un divorce, à l'amiable mais d'un tel boucan qu'il me marquera jusqu'à la fin des jours... Miss Danileiko, je vous souhaite un beau voyage même si ce n'est plus vraiment un souhait.

    Photo : Le Coati

  • Commentaires

    1
    Samedi 26 Novembre 2005 à 19:51
    Driiing !
    T'entends pas, ça sonne chez toi !
    2
    Samedi 26 Novembre 2005 à 19:54
    J'arrive
    Miss dring
    3
    Samedi 26 Novembre 2005 à 19:59
    C'est tout de même
    dingue cette manie de penser au passé quand on va pas bien... (comment ça je suis mal placée pour dire ça ??) Comme Colline et toi vous êtes dans l'Ohio envoyez moi une carte postale, je suis dans l'annuaire :) Baisers tendresse tiens... (une fois n'est pas coutume)
    4
    Samedi 26 Novembre 2005 à 20:15
    Hourra
    je suis lu. Le blog traffic, ça me plait assez, ce truc. Mon ambition maintenant, passer devant les Dégonflés... Aidez-moi, please ! Et puis sérieusement, je suis assez heureux d'être lu et de pouvoir en retour offrir à ceux qui me lisent ou regarde quelque chose dont ils puissent tirer partie.
    5
    Dimanche 27 Novembre 2005 à 14:50
    Chach...
    Je ne suis aps d'accord sur un point, meême si je ne m'accorde aucun droit de juger...La souffrance n'engendre pas forcément le manque de douceur, loin de là...La douceur, je te dirais que c'ets un trait naturel, comme le fait d'être nerveux ou d'être colérique...Et même un trait presque physique, qu'aucune douleur, jamais, ne pourra enlever : cesse-t-on d'être brun ou blond lorsqu'on a souffert ?...Pardon de ma réflexion, elle m'ets juste venue à l'esprit en te lisant. Courage pour l'avenir, le principal est qu'il existe.
    6
    Dimanche 27 Novembre 2005 à 16:37
    Mais
    je suis d'accord avec toi Val... Expliquer n'est pas comprendre. Je n'ai jamais compris ni accepté son manque de douceur.
    7
    Dimanche 27 Novembre 2005 à 17:10
    Chachlik
    Alors pourquoi ne pas penser au futur ... Un peu beaucoup le bazar sur le ho mon beau bateau . Amicalement
    8
    Lundi 28 Novembre 2005 à 00:50
    Lu
    et je crois qu'il faut laisser le temps au temps ! Ne te précipite pas dans des bras plus doux, fais ton deuil de votre histoire et vas de l'avant ! Douce nuit Chach, désolée tout ça me touche beaucoup ! Clic
    9
    Hich'
    Lundi 28 Novembre 2005 à 02:46
    Night & day
    Retour à Paris, insomnie ? Pour toi auiss, le plus dur sera de réapprendre à dormir. À séparer le jour & la nuit. À séparer. On écoute alors L'Opéra du pauvre de Léo Ferré où la nuit est jugée par les gens du jour, sommée de se justifier de sa "mauvaise vie". On redécouvre dans Amour Anarchie, la lumière suivante : "Et j'étais le L'HOMME ABSTRAIT à cheval sur neptune Night and day Moi noctambule affreux VIVANT À BOUT PORTANT Des biologistes DANS LES BARS faisaient fortune Night and day À mettre du Pernod DANS LES FLEUVES DE SANG Night and day" La suite est toute aussi étonnante, mais comment puis-je encore m'étonner que Léo soit toujours là, fidèle derrière le comptoir ? (Bonne) nuit, je nous l'espère.
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