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Bye bye Gambetta
Dans la série préparez vos mouchoirs...
Oh ça fait bien une sorte de petit pincement au coeur. Un pan de vie qui s'en va. Quitter Paris et ses murailles. Le Père-Lachaise alanguit sous les troènes. Regretter les couloirs de métro, la place et la station du même nom, le M jaune symbole de ces éphémères pensées qui reviennent en boomerang.
Les filles n'arrivent jamais tout à fait à jouer du silence. Tant mieux, on ne va pas s'en plaindre.
Il y a quelques jours, là-bas de l'autre côté de la Méditerranée, Driss est mort, fauché par une voiture folle. Il était le plus doux, le plus doué, le plus fragile des photographes qu'il m'ait été donné de rencontrer dans ma vie. J'ai bu à sa santé plus que de raison. Et puis on l'a enterré prestement comme on fait en terre d'Islam. Je sais qu'il aurait aimé photographier son enterrement comme un dernier pied de nez au destin mutin. En revanche, je ne pense pas qu'il aurait aimé la photo que je joins ici. Mais peu importe car je hurle "Bye Bye Larache" comme je dis "Bye Bye Gambetta".
Sans regret sans remord, j'étrenne une première idée de départ. L'Europe opulente, l'Europe désordonnée, l'Europe libérale, l'Europe populiste, l'Europe chrétienne et/ou intégriste... L'Europe et ses confins homophobes... Tout cela, je le fuis gaillardement, heureux cette fois de penser que ma misère sera moins terrible au soleil.
Et puis sinon, je sais qu'il y a des tas de manières de griller des sashimi together avec des tas de clones de Leyla.
Photo : (reflet Fritzlanguien) : Le Coati
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Commentaires
Non, Lilly
Avec les amis, on a donné là... Je ne vais pas te demander de jouer les pleureuses. Mais merci pour le petit mot, douce Lilly.Je ne parlais pas
pour toi, Lilly, dans cette histoire de silence. Mais oui, c'est bien le silence. Ici en ce moment, dans ma tête, c'est loin d'être silencieux mais il n'y a pourtant aucun bruit alentoursAutrement, j'adore
tes aller-retour... Et puis, j'ai vu que tu avais remis tes fesses en ligne. C'est bien.Ah, c'est maman
qui porte la culotte. sur ce rayon ensoleillé, je vais pas tarder à aller bâiller aux corneillesLe M et sa virgule
posée comme une fossette de sourire. Les sons utérins de quelques wagons qui transportent tant d'âme bien trop pressées...contre ceux des grillons, énormes. Tout est plus grand, plus brillant loin de l'Europe. Certainement le silence plus reposant. Un peu de la brise du siroko, douce et apaisante, pour ta jolie flaque. A bientôt.Le M et sa virgule
posée comme une fossette de sourire. Les sons utérins de quelques wagons qui transportent tant d'âme bien trop pressées...contre ceux des grillons, énormes. Tout est plus grand, plus brillant loin de l'Europe. Certainement le silence plus reposant. Un peu de la brise du siroko, douce et apaisante, pour ta jolie flaque. A bientôt.Le M et sa virgule consumée
comme un clope entre tes mains. Et quand je reviendrais... Je serais mille fois plus présent. Bisous apaisés.Désolée,
de trouver ici de tristes nouvelles depuis mon absence blogguerollesque. Au revoir Chachlik et ne regrette pas le Metro Gambetta. AmicalementBastet
D'abord pour une déesse chatte de cet accabit, je ferais des efforts. Ensuites, je quitte le pays pas le support....Il y a des oublis
dont je preferes ne pas me souvenir, mais, je lis quand meme pour me rappeler. Bon voyage et souviens toi de la memoire qui n'est ni rancoeur, ni rancune. Yehuda
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quelques larmes, tu sais où demander...