Le con !
Rien d'autre à dire. On avait tout préparé pour que ce soit parfait. On lui avait bien maché le boulot à ce pauvre Léon... On était parti lui chercher un bon gros criquet des familles et pélerin, en prime, genre grassouillet, plein de vitamines... On le lui avait placé à quinze centimètre de la bouche.
De ces yeux globuleux, il avait reluqué la bestiole en douce. On se disait, c'est gagné, reluque encore un peu mon gaillard, prépare ta langue... Et, là, Tarascon, Corneguidouille, sans prévenir, il nous lache son serpentin avant même que le criquet ne soit convenablement placé pour la photo.
J'ai appuyé, clic, le criquet s'est fait la belle et mon caméléon s'est retrouvé marri comme Maginot devant sa ligne, l'estomac en quenouille...
Photo ratée du caméléon devant bouffer un criquet : Le Coati