-
Les Minables X/ Rest in peace
Moi, je n'ai vraiment pas envie de rire !
Y a décidément pas assez de morts dans cette bluette !
Moi, Wladislas, je me lève, sors en terrasse, 357 magnum au poing. J'vais accélérer le cours de l'histoire...
Lydian, suit des yeux l'Action qui lui échappe, impuissant, comme toujours, exit le héros brun ténébreux !
Sa joue lui donne des putains lancements, mais y souffre en silence.
Il est vraiment un merdeux d'impuissant. La mallette s'en va, se tire, à la main d'une fille qui lui fait un drôle d'effet; la fille se casse aux bras d'un byzantin cynique et égorgeur, tout cela sous les sourires d'un Moi imbuvable. Il en peut plus Lydian, il est capable de tout, pour peu que le destin change de camps...
Le destin, foutu destin, on l'avait pas prévu dans l'histoire ce putain de farceur. Même Moi, l'auteur, je ne pouvais pas savoir qu'il allait être de la partie. J'pouvais pas savoir que ce destin mythologiquement contestable, me forcerait la main... aucun d'entre nous ne l'a vraiment compris, mais Lydian a eu plus de chance...
Le Blanc Amédé n'a pas eu de chance !
Vraiment pas de chance, quand Julia, cette garce lui a plaqué sa main dans le slip, quand elle lui a ouvert tous les boutons du pantalons, quand elle l'a branlé d'la main qui tenait pas la mallette, tout en continuant à reculer, Amédé a pas pensé à mal, s'est pas contrôlé non plus. Alors d'un coup ding dong, happy new year, ça carillonne
ainsi dans toutes les bites. Bonjour l'artifice de sperme : Amédé : raah je jouis, salope !. Et Julia en profite, Elle lâche le tout : la bite, le pantalon et la mallette. Pour Moi, (mais j'ai du mal comprendre), ce lâchage en règle, c'était un signe... un signe du destin !Quand, le futal trop large, le futal plus ouvert que la caverne d'Ali Baba, le futal du Blanc est allé s'empêtrer dans ses groles pourries... Quand le Blanc s'est cassé la gueule, Moi, je me préparais à intervenir, tuer l'arabe Amédé et Lydian, faux-jeton prétendument
dans les vapes, et puis je comptais piquer la mallette et enlever la fille. J'avais pointé mon gun sur l'arabe, je me préparais à faire feu...Mais j'ai entendu le bruit d'un fusil à pompe qu'on recharge, un bruit étrange, pas comme dans les films, un bruit plus coulant, presque apaisant... je me suis retourné... et Moi non plus, j'ai pas eu d'chance.
Lui, Lydian, incompréhensiblement ou avec une sorte de 6e sens s'est retourné et à d'abord tiré sur moi : j'aime pas qu'on matte comme ça ma femme, spèce d'enflure !
Le Neostead a craché la foudre, le tonnerre, le simoun... putain de déferlante !
Deux déflagrations. J'ai compris que c'était sa rage à Lui, Lydian... sur nous sa rage...
Le destin ? Foutu destin ! Moi non plus, j'ai pas la chance !
Je me sens projeté vers les toits de Paris en même temps que je le distingue nettement Le blanc, qui aurait du tomber par terre, se soulever sous l'effet d'une plombémie, lévitation horizontale, pour s'écraser quelques mètres plus loin sur la terrasse du bar concurrent, un bar à vin. Le Blanc est mort rouge, un mélange de picrate et de son sang. Le Blanc est mort à oilpé, la plume au garde à vous. J'ai constaté dans un râle qu'il était même pas circoncis. Belle mort quand même !
Parce que Moi, Wladislas je ne suis pas encore mort. Je sais pas trop où je suis. Pas loin du comptoir sans doute.
J'ai pas vraiment la forme. J'ai prit du plomb dans l'aile, et puis y'a des cris de femelles hystériques alentours... et ça m'agace... quand j'y repense, c'est le feu de l'enfer ce Neostead... on avait pas une chance... non, pas une chance !
Les interrogations dubitatives d'un de mes lecteurs, buveur occasionnel de Blanche...Le Lecteur s'approche de Moi, Wladislas... Je suis tout ratatiné sur le sol... il ne parait pas effrayé. Il sirote une Blanche de Bruges avec une paille. Nonchalamment, il demande : qu'est ce qu'il sont devenus Eux ?
Moi : Eux !?! Tu veux dire Lydian et Julia ? Alors, ils seraient de nouveau ensemble ?
Le lecteur : d'après moi, pas pour la vie, juste pour une quinzaine, guère plus.
Moi : et tu veux savoir ce qu'ils sont devenus Eux, Lui et Elle... Tu veux vraiment le savoir ?
Le lecteur : d'abord Lui !
Moi : Lui, après m'avoir tué, il est venu me parler, des phrases sans importances. Il me narguait. Il m'a dit qu'il avait la mallette, et qu'il comptait la garder.
Le lecteur : et Elle ?
Moi : Elle, elle s'en est sortie... Je l'ai vu plonger sous une table au moment des tirs. Elle s'en est sortie, mais peut être pas aussi bien qu'elle l'imagine. Maintenant il va falloir qu'elle Lui fournisse des explications.
Le lecteur : c'est tout ?
Moi : oui c'est tout ! Parce que Moi, j'suis en train de crever, je meurs sur la dalle comme une pauvre brêle...
Le lecteur : t'es con... tu te complais dans le malheur, allez racontes moi la suite.
Moi : compte plus sur moi, t'auras
quedalle !
Le lecteur : tu as menti !
Moi : comment ça menti ?
Le lecteur : le titre du chapitre, "Et s'il n'en restait qu'un ?" induisait qu'un seul des protagonistes s'en sortirait. Or, ils sont encore deux. Tu as voulu allécher le public et maintenant tu le laisses en rade avec tes trucs incohérents.
Moi : tu as mal lu, le titre exact du chapitre était "et s'il ne devait en rester qu'un ?". Au moment ou j'ai écris ces lignes, je croyais dur comme fer que je serais le seul survivant. Prêt à fêter le troisième millénaire avec plein de frics dans les fontes. Voilà c'est aussi simple que ça.
Le lecteur : tu me bourres le mou. Je crois que tu as menti dés le départ, parce que tu ne savais pas exactement où tu allais. En vérité, tu as mentis par manque d'inspiration.
Moi : Tu me fais chier ! D'accord, j'ai peut être menti, Moi aussi, j'ai ma part de minable. Maintenant s'il te plaît laisse moi crevez en paix. La fin, Lydian la connaît... Moi aussi je l'aurais imaginé pareille. Allez
laisse Moi ! Laisse moi, toi, lecteur pinailleur ! Tire toi ! Les flics vont
arriver, j'entend les sirènes toutes proches, il y a des girophares bleus et une lumière blafarde... On se croirait aux Etats Unis... C'est magique ! C'est tarentinien !Le lecteur : quel connard cet auteur !
Retouche la mouche : Le coati
Texte : Wlad Coati et CD
-
Commentaires
Oui ça doit être
ça ma choune... Tu n'avais pas suivi ma Louise... D'ailleurs tu ne viens jamais me vouair ici...c'est bien vrai
pardonnez moi mon époux parce que j'ai péché....... rhuuuuuuu appelle moi encore ma choune, pour voir... j'm ben...Ma choune t'as
péché, ouais... Et qu'est-ce qu'on fait au petite fille qui ont péché ? On les déshabille... et ensuite on leur fait la fête !rhaaaa
mon dieu! il ne faut pas me parler comme ça mon époux.... rhou la la (il fait 35° là ou c'est moi?)On peut monter le thermostat
à 39 °... Mais t'es tjs trop loin quand je te fais mes propositions olé olé...Ouais
d'accord mais tu le gare en bas de chez moi, ton ours... j'en veux pas dans la salon, il va dégueulasser le parquet...Ah, c'est Bouba
le Petit Ourson... D'accord mais à mon avis va se faire tatanner par mon chat...ok je tiens
le pari... allez, ramène mistigri, qu'on lui montre ce que c'est un coup de pate.... ALLEZ BOUBA ATTAAAAQUE
Ajouter un commentaire
j'avais pas suivi les épisodes précédents que j'ai pas tout compris? ...... chéri...