• Je parle de choses simples

     

    Alors, au final, je parle de choses simples.

    De choses qui ne vont sûrement pas révolutionner la face du monde mais le monde a-t-il seulement une face, une interface une face et attrape ?

    Rien n'est moins sûr.

    Je cause simplement de mes amours, mes amis, mes anicroches...
    Une touche impressionniste d'égotisme géographique (culture, nature, rayures), un zeste de travail, mes passions techniques et l'absurde (oulipien, ubuesque, perché) pour parfaire le tout.

    Ici je ne dis donc que très rarement ma détestation des religions, mon incroyance crasse, ma certitude - tout le contraire de la croyance - de la disparition irrémédiable des civilisations humaines (tranquilles les mouflets, un autre jour, pas maintenant)...

    Je n'effleure pas même la grande question sous jacente : la matière plutôt que le néant. L'inintelligibilité même du concept « quelque chose s'est formé là où il y avait du vide » et qu'il faut une origine à toute chose alors que... à l'origine de l'origine, il n'y avait rien...

    Parce que pour y répondre, je devrais mêler à ce texte des concepts liés à la physique quantique, à l'espace-temps, à l'infini... Oui mais précisément, l'infini est inimaginable et moi, j'ai besoin d'imagination pour écrire...

    Bref, je ne parviens pas vraiment à rabibocher mon beefsteak et la poêle quand j'affirme que l'on doit admettre comme constitutif de l'environnement extra-solaire des hypothèses qui ne seront jamais confirmées.

    Finalement certains concluront « tu vois, on en revient toujours à Dieu ! » alors que non : il faudrait précisément en revenir à soi, à nos sens plutôt qu'à nos croyances, à la perception que l'on ce fait du monde en tant qu'espace finit et non au fantasme de notre imagination religieuse... La perception donc (d'ailleurs subjective), non pas contre l'intelligence mais en surplus.

    Je parle donc de l'acuité des sens (aiguisés) comme appréhension du monde. Il faut que l'on délivre le shaman, le sorcier, le rebouteux de leur dimension mystique, pour ne garder que leur savoir immémorial (en médecine, philosophie, gouvernance, etc.). Savoir objectif donc qui s'opposerait à nos doutes humains.

    Devant l'intelligible, à l'évidence, je ne sais qu'une seule chose : je ne sais rien.
    Constat utile. Je peux désormais me recentrer, faire courir mon imagination du détroit de l'Orénoque aux rives du lac Turkana, du désert de Gobie aux montagnes du Sanaag, de Paris à Hargeisa... Entre les murs sales des villes ou à l'ombre des épines d'acacias... A la terrasse d'un café de Bergame ou seul, à barboter les pieds dans la mer verte de Shimoni.


    Je parle de choses simples, on ne va pas s'en plaindre...

    Photo (Monagnes du Sanaag entre le Somaliland et le Puntland) : Le Coati


  • Commentaires

    1
    Vendredi 21 Décembre 2007 à 17:26
    Yek yek yek
    youa a youéké youéké...
    2
    Vendredi 21 Décembre 2007 à 17:26
    Niark niark
    Niark
    3
    Vendredi 21 Décembre 2007 à 17:30
    Eiki eiki eiki
    ti pong....
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    4
    Vendredi 21 Décembre 2007 à 17:31
    Eid Mubarak
    Pour une fois que je suis serieux...
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