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    De Jeanne Hachette à Roselyne Bachelot, le problème d'une majorité de femmes, ce qui devrait leur être le moins pardonné n'est pas qu'elles naissent mais qu'elle poursuive leur vie en parfaite idiote.

    La Penthièvre dans sa Bretagne natale voulant recouvrir son ost à la mort de son dévot de Charles manquait déjà singulièrement de souffle et d'à propos...

    Nos Jeanne, les armes à la main avaient sans doute trouvé piquant d'égaler les hommes dans ce qui faisait leur art mais c'était là un art mineur, une sorte d'imposture, on ne se grandit jamais à égaler un mec en pointant son dard vers l'ennemi.

    A tout prendre, je préfère Catherine de Médicis et ses complots en silence ou Marie Stuart avec sa tête tranchée... Celles-là démontraient dans l'ombre qu'une autre voie était possible...

    Une Simone ou une quelconque Marguerite, bref, une grande femme sans aucun doute disait : « les femmes seront les égales des hommes le jour où elles seront aussi incompétentes. »

    J'ai parfois tendance à penser que cette égalité rêvée se matérialisera à l'instant où les parents demeurés cesseront d'handicaper à leur fille dès la naissance - qui en leur léguant des prénoms infantilisant de fleurs, de saintes ou de jolies pierres qui en leur offrant des jouets déterminant leur future rôle de mère au foyer en particulier cette très aryenne et très protestante poupées Barbie vêtue d'une robe de princesse (c'est particulièrement drôle ici en Afrique où les petites filles noires et métis se voient incitées par la poupée insipide et peroxydée à atteindre un certain objectif de beauté pas spécialement en phase avec la culture ou les caractéristiques physiques dominantes). D'ailleurs, je ne peux m'empêcher d'être pessimiste dans les termes, ce n'est pas pour demain la veille qu'on occupera gamine en lui offrant un coffret à peinture, un Panoramic horizon ou un traité de l'irrévérence.

    J'ai déjà gagé de puis longtemps : nul besoin d'être ravissante pour prouver que le niveau d'incompétence est désormais atteint par le dit beau-sexe. En ce sens les mots « ravissantes idiotes » sont stériles car je suis persuadé qu'une moche débile dispose d'encore moins de chance de se faire entendre.

    Ségolène catastrophise tout ou partie de la gauche.
    Soit !
    Mais je rappelle aux Militants socialistes (grand M comme Masculin) qu'étant largement majoritaires dans le parti, ils l'ont sans doute élu en connaissance de gonocoques... Avec popaul au garde à vous pour une partie et des calculs plein les mirettes pour les autres.

    Mais je suis bon élève et désormais militant délié de toutes attaches ; alors puisque cette gente damoiselle est également un programme, je voterais plein d'allant pour le programme... ben oui, parce que même en représentant le fleuron de la militance indigne, du syndicalisme défficient et de la citoyenneté éthérée, les restrictions syndicales d'un Bayrou (un accord avec le patronat ne sera effectif que si le syndicat représente au moins la moitié des salariés de l'entreprise) où les rodomontades sécuritaro-stériles (qu'ils viennent crécher deux jours dans le Slum de Matharé et on reparlera du sujet) des autres matamores, tout cela n'est pas pour me ragoûter.

    N'empêche que je me comprends quand je crois que seules filles intelligentes sont susceptibles de me plaire... Elles sont légions mais leurs cohortes sont pour l'instant en désordre de bataille.
    Alors, j'aimerais celle qui m'aimera aussi... C'est finalement assez simple...

    Comment cela ? Quoi Marlène n'est pas d'accord...
    Elle m'aurait rétorqué la Dietrich que "je m'éloignerais du sujet !"
    Ben oui mon Ange...
    Qu'est-ce tu veux, ma Lili, la politique, ça abîme alors je fais le service minimum...

     

     Photo (le clan des Babouins Olive des hautes collines de la forêt pluvieuse des landes perdues bref... des singes avant l'homme pour illustrer des Hommes avant l'avènement de la Femme... je sais c'est un peu tarabiscoté comme raisonnement) : bref la photo est toujours du Coati


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  • Il y a désormais sur ce support des espèces d'horreur de fachos stronso qui mettent en ligne leurs idées nauséabondes... Tout ce délite, tout s'ébulitionne, c'est la châleur de l'été qui s'annonce... J'ai la bonne envie de rêver parfois, en lieu et place du mouton, un méchoui de salopards à chaque repas... Je vais m'aider des connexions neuronales et de celles des Ministères (amers ou non) pour faire la chasse aux sorcières...

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  • On a coutume de dire que l'Histoire ne se répète pas. Comme si l'Histoire, cette grande sotte, était incapable d'avoir des soubresauts... en forme d'orgasmes ou de bégaiements, peu importe au fond.

    En mars 1947, dans la grande Ile, les sociétés secrètes malgaches se soulèvent contre l'occupation française. A la pointe du combat anti-colonialiste, les ethnies de l'est, Betsimisaraka (les nombreux qui ne se laissent pas séparer), Sakalavas (ceux qui vivent dans la longue vallée), Antakarana (ceux du pays rocheux) et bien sûr Merina... Bon, avec leurs vieilles pétoires datant du siècle dernier, leurs sagaies et les prétendus pouvoirs de leurs sorciers censés voler ou arrêter les balles, la Légion étrangère aura tôt fait d'écraser les insoumis. Ce qui constituera de fait une véritable guerre de 21 mois occasionnera tout de même des dizaines de milliers de morts et quelques plaies psychologiques plus difficile à quantifier. Le Parti Communiste français, jamais avare de bons mots, pourra ainsi débaptiser l'île rouge (autre nom de Madagascar du fait de sa terre, la latérite) en "l'île qui nage dans le sang".

    C'est à cette occasion aussi que quelques cerveaux musclés des services secrets français jetèrent les bases d'une idée appelée à un succès d'estime, au cours du vingtième siècle : la guerre psychologique et anti-subversive. Aux premières tortures classiques, on parvint ainsi à adjoindre quelques nouveautés. Et puisque les chefs accompagnant la rébellion se prétendaient dotés de pouvoir de sorcellerie (cf. plus haut), il fut assez facile à nos cerbères de balancer les chefs d'un avion pour démontrer aux masses éberluées que la sorcellerie malgache ne valait pas un pet de mouche. Réfugiés dans les forêts, les derniers carrés de la rébellion furent promptement affamés. En guise de reddition, on parachuta au-dessus de leur tête de jolis petits drapeaux français sur lesquels étaient inscrit dans les deux langues un ordre de rendre les armes. Ceux qui sortaient du bois en agitant le petit drapeau étaient épargnés. Les autres, sans ménagement, passés par les armes.

    Les chefs présumés de la rébellion eurent droit en France à un procès en bon et du forme. Avec de saines et suaves tortures préalables qui permirent à la justice française d'obtenir des aveux circonstanciés.

    La répétition générale allait pouvoir se peaufiner ensuite en Indochine puis en Algérie (ah que la Bataille d'Alger était jolie). Ce fut même assez poignant de voir les gentils cow-boy solliciter le concours de généraux français pour les former sur la question. En matière d'éducation des ricains, l'instructeur Aussaresse (alors commandant) fit des miracles théoriques à Fort Bragg qui se soldèrent ensuite par des miracles pratiques (opération Phoenix au Vietnam : 20 000 civils tués). Dès lors, l'école française de la torture obtint une certaine longueur d'avance sur ses concurrentes, au point que dans les années soixante et soixante-dix, des types comme Aussaresse (devenu Général) ou Schmitt (lui aussi généreux général) et plus généralement d'anciens thuriféraires de l'OAS avaient pignon sur Rue en Amérique du sud. Le séminaire de Manaus au début des années soixante-dix fut un must du genre qui réussit à réunir toutes les plus grosses pourritures du sous-continent américain afin de les former aux techniques française de guerre anti-subversive. Expliquer à ces demeurés aussi mal attifés qu'un Picaros d'après beuverie comment passer de la torture de papa à la torture de masse ne fut pas une mince affaire, mais, ne boudons pas notre plaisir : c'est bien là un savoir-faire Français que l'on est parvenu à transmettre (là encore sans même déposer un seul brevet. On est quand même con en France). Où comment passer de la gégène occasionnelle de quelques-uns à la géhenne quotidienne des autres...
    Y a pas à dire, ça laisse ensuite des traces. On peut être assez fiers de nous, avec Abou Graïb on sait désormais que les Américains sont nos dignes héritiers. Et avec quel amour du métier !!!


    Photo : (maison en latérite) : Le Coati

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  • Elle est terrible cette rumeur qui nous vient du fin fond des savanes.
    On y dit que la France est une terre d'accueil. Un endroit ou en lieu et place des frimas, on fait la rencontre de coeurs emplies de chaleur. A défaut de coeur, un conduit d'aération du métro, ça réchauffe aussi.

    Elle est terrible cette rumeur qui nous fait croire que cette patrie est encore celle des droits humains. Elle est terrible mais elle est juste : les droits sont là, écrits, gravés dans le marbre, à portée de tous. Ils sont là et l'on a même le droit de faire avec des cocottes en papier si ça nous chante...

    Elle est terrible cette rumeur, car, comme toute rumeur, elle puise sa raison dans des tréfonds de vérité. Puis, elle se distord, grossit, et elle s'épanche. On ne sait même plus à l'origine quel prospectus en a vanté les mérites.
    Fernand Combet SchrummSchrumm... A lire quand même.
    Il est possible que la France soit un mensonge.

    - Et ton misérabilisme, il n'est pas terrible ?
    - Je ne sais pas.
    - Et cette photo tu avais le droit de la prendre ?
    - Je ne sais pas. Il dort, on voit bien qu'il est pieds nus... Je m'étonne juste de n'avoir pensé qu'à lui tirer le portrait. J'avais aussi un autre choix : lui offrir des chaussures.

    Photo : (SDF de l'hôtel de ville) : Le Coati.

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  • - Tu l'auras pas ta bombe, inutile d'insister...
    - Je l'aurais si je veux d'abord même que.
    - Tu vas vouaire ta gueule à la récré.
    - Je te pisse à la raie.
    - T'es vulgaire, Mollah.
    - La vulgarité plébéienne des idées modernes est l'œuvre des Etats-Unis.
    - Bang ! Bang !
    - Boum ! Boum !

    Hubert Bonisseur de la Bath, sauras-tu faire entendre raison à ces deux imbéciles.
    On ne sourit pas même si les acteurs font de mauvaises répliques.
    France, il est temps que tu t'en mêles, dans l'intérêt du monde... Cocorico !
    Bien sûr y en a qui te traite de génocidaires mais, c'est parce qu'ils ne digèrent pas ton blanc-seing sur le Sahara marocain... ça manque de Lawrence d'Arabie aussi.
    Villepin est moins inspiré par les affaires internationales, il s'intéresse de plus en plus à la farce de l'art.
    Mieux vaux lard que jarret.
    Nada.
    On sait donc qui a tué Pierre Goldman. Décidément le GAL a les mains sales.
    Gal, amant de la reine, alla tours, magnanime.
    Galamment de l'arène à la tour Magne à Nîmes.
    Sacha est arrivé à bon port mais sans les diamants de Bokassa.
    Monsieur Bokassa, dites quelque chose au micro ?
    Bonjour micro.
    Le prix du baril augmente....
    La comédie d'un jour, la comédie d'la vie.
    Khomeyni d'amour.
    J'ai mal au ventre.
    J'ai envie de revoir "Une bible et un fusil" avec John qui roule les mécaniques.
    L'époque est au noir&blanc.
    Toute absence est un manque que l'on met du temps à combler.
    Pierre est revenu du Yémen.
    Je continue à fumer.
    Je commence à prendre des cours de tigre.
    Chach a presque entièrement cicatrisé.


    Photo : (fresque à Beyrouth) : Le Coati


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