• C'est bien connu les matous, les greffiers, les moustaches, les Poum, les félins, les Tibères sont des bons Dieu d'enfoirés de griffus. Des pattes comme des rasoirs, du genre ventouse...

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  • Les cannes sont à l'eau depuis trois heures. Les hameçons convenablement eschés. Je monte sur la jetée, je ne contemple rien et le synapse en sommeil, j'ai du mal à penser. J'arbore sur le poitrail l'étoile rouge fécondée d'un spermatozoïde. Le fly annonce que je suis "Born for the revolution". Idéalement doté d'un chapeau à 10 dirhams, j'aimerais être Emiliano Zapata mais a-t-on déjà vu Caballeros dans un port ? Alors, je songe aux tortures que j'aurais réservés à mes ennemis et puisque je suis dans le Rif, j'ai une pensée émue pour AbdelKrim le rifain qui voilà près d'un siècle exécutait sans sommation ces gallegos d'Espingiouins. J'aimerais pouvoir moi aussi tremper mes mains dans leur sang et leur faire rendre au centuple ce qu'ils ont fait subir à ces peuples qu'ils prétendaient "enfant". Un couple de touristes castillans s'avancent et sadique, surprise, je me surprend, à vouloir les pendres avec leur trippes... Soudain, la chaleur passe, je me reprend, me passe la main sur le front en sueur. Mon imagination me joue des tours... Ma pensée vagabonde est un peu vindicative aujourd'hui... Que de haine on déploie quand même quand les poissons ne mordent pas !

    Photo : Déclencheur automatique


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  • La façon d'agencer le foin est différente dans toutes les civilisations du monde. Dans le Rif, on lui donne cette drôle de forme de... champignon (les mauvais esprits vont se rhabiller). Afin que la paille ne s'envole, la motte de foin (conique) est recouverte d'un filet lesté de pierre. Les formes que l'imagination humaine a donné au foin demeurrent pour un objet de fascination et de mystère. Désaventage de cette motte rifaine, en cas d'ébats trop prononcés, on risque de rester coincé dans les mailles du filet.

    Photo : Le Coati


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  • Je ne peux plus ajouter d'image sur mon site, mystère de la technioque. Alors, je vais évoquer l'anti technique, la combustion, ce kif que les gens fument à foison... A Foison ? Non, à Chaouen. La ville bleue. On en fume dans les rues. On en fume dans les salons de thé. On en fume entre jeunes. On en fume avec les vieux. On en fume en venant de l'étranger (principalement d'Espagne, de France et du Portugal), on en fume en étant autochtone. Ce soir, il règne une ambiance bon enfant dans la ville. Les gens se perdent dans des méandres cannabiques. Un peu de fumée bleue. Des volutes de kif kif et des histoires qu'on se raconte entre amis ou entre connaissance d'un soir. Je ne fume plus... Voilà pourquoi peut être, j'en parle avec nostalgie... et la jolie portugaise dont j'ai croisé le regard, j'aurais aimé accepter le joint qu'elle me tendait. Foutue morale qu'on s'instaure et l'on regrette ensuite. Pourquoi ces fumées qui nous graillent les poumons comme nénuphar sur Chloe occasionnent-elles autant de romantisme ?

    Réflexion du lendemain : jamais il ne faudrait dire jamais.

    Bob


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  • Il faut être honnête, le Maroc offre un visage contrasté, mélange d'archaïsme et de modernité. Il n'empêche qu'un mec en cariole pollue moins l'air des autres qu'un inconscient au volant d'une 4 x 4.

    Photo : Le Coati


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