• Bon, parce que Jean-Michel Chevry est un des rares amis de ma femme que j'ai réellement apprécié.
    Parce que je le considère toujours comme un ami.
    Parce que j'ai goûté particulièrement l'ambiance qu'il a laissé lors de ce concert de mariage...
    Parce qu'il a réussi à imiter le cri de la police en ces terres reculées de Basse-Bretagne.
    Parce que dans mon petit chez moi, un boycott que je n'avais pas voulu le frappait honteusement.
    Parce j'aime la chanson : "le petit Léon qui pête un plomb"
    Parce que j'aime les vaches qui font meuh
    Parce que nous avons eu un temps une passion commune pour le Baïkal
    Pour toutes ces raisons et pour beaucoup d'autres, je vous engage instamment à vous retrouver dare dare à ce concert le 27 janvier.

    Je sais, c'est pas demain mais je remettrais cette annonce en ligne ultérieurement. En attendant, je vais le seriner : le 27 janvier tous à Mee-sur-Seine ! Et en avant la scène !




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  • Idéalement j'exprime le point de vu de la brute : mon gars tu réfléchis pas, cet espadon, tâcheron en cynétique, tu lui flanque ton poing dans la gueule. Peu importe la taille de son épée, tu sauras croiser le fer et lui faire rendre gorge. Tête en vrac, sur un plateau, donne les joues à grailler aux chiens.
    Sereinement, j'imprime les recommandations du poète : cher ami, l'espadon est un poisson noble qui ne nage guère dans les eaux de Pont-à-Mousson. Changez d'hameçon ou gagez qu'il vous faudra redoubler d'effort.
    Littéralement, je crois aux préceptes du vieil homme : contre les requins, on ne peut compter que sur soi-même. Mais fais-toi plaisir, massacres-en quelques uns avant de t'évanouir. De toute façon, répète le vieil homme, dans l'histoire, l'espadon termine mal.

    J'admet, tout ce texte est un peu opaque aux yeux du profane. Il reste alors à s'amuser des rythmes ou à comparer la sagesse des trois versions. On peut aussi s'en foutre comme de la guigne.

    Photo : Le Coati


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  • Le barda n'est plus là. Les affaires ont été déménagées. Plus ces flacons féminins dans la salle de bain. Quelques valises et une femme en moins. Le chat dort sur le fauteuil. C'était dans l'ordre des choses, je le sentais venir. C'est venu aujourd'hui. Parce que j'ai ce don pour les images, j'ai été immédiatement assaillis par les souvenirs du passé, les promendades au bord de la mer, les escapades sur une île, la traversé du désert. Même la panne de voiture au mileu de nulle part, 55° sur le coin du rab, ce jour où nous avons cru mourir, j'en garde un bon souvenir. Au moins avons nous vécu cela intensément. L'intensité manque à ce siècle. Parce qu'il y a trop de malheurs aux quatre coins de la terre pour qu'on puisse réellement accepter ce sentiment dans sa plénitude. Intensément, je t'ai pourtant aimé et il en restera des traces. Des photos de toi nue, Svetlana où tu t'offrais comme tu ne sauras plus te montrer à quiconque. Et même te donner... Ah ça tu t'es donnée... De cela, j'en suis sûr. Des étreintes où la châleur gagnait sur la torpeur, les spasmes sur les cris, la chair plutôt que la cervelle. Bref des moments que je souhaite biffer petit à petit, sans précipitation tout en rêvant d'un ailleurs possible dans les bras de quelqu'un de plus doux que tu ne l'as été. La douceur te manque peut-être parce que tu as connu trop de malheurs dans ta jeune vie. En mon âme, j'ai pris un chemin qui était alors différent. C'était déjà ça le début d'un divorce, à l'amiable mais d'un tel boucan qu'il me marquera jusqu'à la fin des jours... Miss Danileiko, je vous souhaite un beau voyage même si ce n'est plus vraiment un souhait.

    Photo : Le Coati

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  • Parce qu'il arrive que les moutons ne soient pas fait que de pain d'épice...
    Parce que Panurge n'était au fond qu'un berger...
    A cause des galaxies en forme de pelure d'orange et aussi des éclipses extra-solaires.
    Parce que je vais finir par me lasser d'être triste...
    Parce que les femmes m'ont encore une fois démontré ce soir qu'elles pouvaient sans problème tomber en amour pour les Gambettistes...
    Parce que je ne veux être sérieux que le temps d'un courriel envoyé aux ténèbres de la nuit...
    Pour toutes ces raisons...

    je fais une grosse teuf demain à la maison...
    Est invité qui veut s'y rendre... Et les amis...
    Paris 20e... Les ingénieux n'auront pas besoin de demander le code ni l'étage...

    Et puis d'ailleurs, demain, c'est méchoui... Ceci dit, je ne sais si ce sera teuff ou rien du tout... J'ai rien prévu... Mais je vais m'y ingénier demain... Et je me fais confiance... SI on pouvait aussi se rouler un gros... Ce serait pas mal...

    Photo : Le Coati

    PC : (ça change de PS, ça veut dire Post Con Hum !) : à ma femme qui ne lira jamais ici (fierté mal embouchée ou désintérêt prononcé ?) même si elle en a l'accès. "Faire, c'est sur le long terme. Faire, ça se travaille d'arrache pied. J'en donne pas les atours mais merci, je fais ! Et en plus, je n'ai pas besoin, moi, de construire ma légende..."

    Alors là, c'est bas, c'est bas, je reconnais...

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  • Parce que je suis globalement honnête, je n'ai jamais supporté les formes de mensonges... Bien sûr, j'ai parfois pêché par omission. Bien sûr, je suis un fanfaron. Bien sûr, je prend de la place et j'ai un problème à faire les choses. Dans le même temps, j'ai toujours axé mon exigence sur ce qui peut plaire ou déplaire avec une préférence pour l'exigence... Je n'ai jamais aimé laisser les autres dans le doute. Ce soir, plus libéré que jamais et sans retour possible, je te l'annonce : je divorce... C'est un acte unilatéral qui prend racines dans un terreau partagé... Quand à dire que c'est de gaité de coeur... C'est pourtant là un cri du coeur...


    Photo : Le Coati

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