• Oh, je les avais repéré de loin... quand on veut rester discret, on arrête de grailler de la crevette et on s'habille pas de rose. Je les sentais méfiants. Ils ont commencé à flamender... J'ai cru qu'ils allaient danser le flamenco. Mais non, z'ont fuit, les lâches !

    Photo : Le Coati
     

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  • Dans les salines de Larache... J'avais bu. Les Flamands ont dû sentir mon haleine à Cent mètres. Et v'là donc ti pas qu'ils s'envolent les piafs... Tant pis clic clac.

    Photo : Le Coati

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  • Cette photo n'est pas vieille, contrairement aux apparences. Elle date d'il y a deux ou trois ans seulement. je l'ai gimpé en ce sépia malheureux pour accentuer le temps qui passe en pure perte... en Père pute, même moi, je te dis. Toute façon, la photo prise au numérique était de qualité douteuse. Les photos, les films ne sont là que pour nous recracher des émotions. Il ya les émotions collectives quand Cartier Bresson, Griffith et tous les autres nous livrent un de leur fameux coup d'oeil. Une Gamine brûlée par le napalm au vietnam... Une mère madonne implorante en Algérie... Le cadavre d'un certain Ernesto en allure christique. Et puis, il y a les émotions contingentes. Celles que chacun d'entre-nous vivent pour soi. Cette photo à l'évidence fait partie de la deuxième catégorie. Elle me rappelle d'autres temps. Des temps heureux où on ne se bouffait pas encore le nez. L'amour, un grand truc généreux me graillait mes synapses. Le pire, c'est que je t'aime encore. Allez, tire-toi Nostalgie, tu me fais couler ce mélange de sel et d'eau qui me dévore les Alices.


    Elle est pas donnée à tout l'monde
    La chance de s'aimer pour la vie
    Dix ans, dix mois dix secondes
    Et nous voici

    A plonger dans les eaux troubles
    De mes souvenirs lointains
    Si quelquefois je vois double
    C'est que l'enfance me revient...

    (Maxime le Forestier/ Julien Clerc)

    Photo : Ia Ni Znaiou.


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  • Louise, comme cadeau de mariage, j'ai pensé à t'offrir cette magnifique statue de ce maudit Gliani.... Je ne connais pas grand chose à l'art mais je pense que cela devrait te plaire. Et maintenant oui, allons sustenter nos corps qui se réclament.




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  • Cela peut paraître prétentieux mais pour mon mariage avec Louise, j'ai des exigences peu orthodoxes. D'abords, je veux que l'on fasse ça dans une église tarte à la crème, genre église de Belle aux bois dormant.

    Ensuite, je veux que Louise soit vêtue d'une simple pèlerine avec rien au-dessous et surtout pas de petite culotte en coton. Enfin, je veux que Louise se convertisse à ma religion qui n'est pas compliquée puisque je ne crois pas en de nombreux Dieux sur terre (sauf deux, ça commence par A et par B). Et pendant la cérémonie, je souhaite que les chants liturgiques soient bannis et qu'on les remplace par London calling des Clash et <st1:personname productid="La Cavalerie" w:st="on">La Cavalerie</st1:personname> de Julien Clerc (éclectique ta mère !). Enfin, je veux qu'elle me promette de ne pas me parler de Léon, dont je suis prêt à oublier l'existence tant qu'elle ne me la rappelle pas à la mienne. Bref, je ne veux rien savoir et les veaux seront bien sevrés. Moi même, je serais un mari amoureux, sensible, rieur, travailleur, mâle reproducteur, âpre au gain, avare et susceptible. Je promets de ne renoncer à aucune de mes envies et de développer mon talent d'abord pour moi-même. En échange je veux que Louise soit toute à moi, le soir de la nuit de noce. En prime, j'annonce ce matin, tout de go, que je ne serais sans doute pas à l'heure à 11 heures parce que je me suis pris une biture terrible hier soir
    et que ma tige de jade est toute endolorie.




    Photo : Le Coati (et je veux être le seul photographe présent au mariage)


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