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    Fichetredieu, c'est quoi AK ?

    AK, c'est un
    roman-photo avec des peluches neurasthéniques, incompétentes, veules,
    moches apathiques ou malades en lieu et place des mannequins gominés
    des années 50.

    AK, ce n'est pas une marque de fusil mitrailleur soviétique...

    AK, c'est tendre, drôle, existentiel, trépidant, sexuel, photogénique...

    AK, ça gratte, ça cartonne, ça conspire.... c'est polyboulaire, bulbiculaire, scientifique, irréfutable !!!

    Ak, n'est pas racontable... On peut juste dire que les AK sont des animaux
    trop humains, des sortes de peluches roubignoliformes - d'aucun y
    verront les moutons de Panurge - qui doivent tour à tour se débattrent
    pour élire un chef depuis que le chef est mort (victime de mites
    AKatophages), échapper à la morsure d'un terrifiant Labrador, qui
    toutes babines dehors, n'hésite pas à les boulotter comme on mâchouille
    une baballe (Tome 1) et surtout résister à la gratophilie ambiante qui
    abat son noir ramage sur leur appendice nasal.

    Pour leur plus grand malheur, les AK n'ont pas de bras.... Misère, misère, pas de bras pas de gratouillis...

    Le tout est servi par le stupéfiant Docteur Jean-Paul Krassinsky,
    Grattologue Pilopathologue, ancien interné des Hôpitaux de Paris, David
    Calvo, Philologue Proctomonologue, Interné à la clinique Mon Repos et
    Laetitia Schwendimann, Généticien des espèces rares, ancienne interne
    du Collège Lucie Berger, ancien stagiaire de l'assistant du chef de
    Clinique.

    A lire d'urgence avant mon la fonte des neiges du Kilimandjaro...

    David Calvo, Jean-Paul Krassinsky, Laetitia Schwendimann, AK, Tome 1, Misère, Tome 2, Maladie, éditions Carabas, 2006


    En photo, l'excellent Docteur Krassinsky (photo : Le Coati)

     

    Bientôt un petit billet sur les coeurs boudinés, de jeunes filles douces avec
    des yeux de biches et un coeur aussi gros qu'un bourelet.




    6 commentaires
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    C'est la tuile, ça te tombe sur le coin du rable au beau détour d'un chemin balisé...

    H-7 avant l'airplane et là bon Dieu, tu te rends compte que tu pourrais
    tomber cent sept fois amoureux de 256 jeunes (et moins jeunes)
    genettes, boire un bon millier de coup avec des aminches, tirer une
    bonne dizaine de milliers de portraits.

    Life is life. Alors, sans litige aucun, marche-donc, Ragondin vers les grandes plaines
    masaïmaresques à la recherches du cimetière des éléphants roses...

    Photo tuilesque : Le Coati




    10 commentaires
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    J'ai une vision circulaire, le ciel comme des larves d'éphémères. La mer en toile de pêche.

    L'oeil est dans les nuages, ne regarde que les vagues. A l'orée des flots, j'imagine ma tartine en forme de viscères écaillés. En face des terres Angles ou Celtes, je peux faire jusqu'à m'envoler. Et puis j'ai en mémoire ce marin anglo-maltais qu'un jour j'ai rendu amnésique. Depuis, il abandonne ses rêves à Stonehenge ou dans les landes perdues... Avec dans la rétine les songes d'un matin d'été qui nous réchauffent un peu plus que les cauchemars de l'hiver... Paraphrasant Hugo P., je vais continuer longtemps à écumer les océans. Avec pour ambition un sacro-saint désir...

    Le désir d'être inutile...

     

    Et en Italien, ça donne à peu près ça...

    Ho una visione circolare, il cielo come le larve di effimera. Il mare in tela di pesca. L'occhio è nelle nuvole, guarda solamente le onde. Al limite dei fiotti, immagino la mia tartina a forma di viscere scrostate. Di fronte alle terre Angoli o Celtici, posso fare fino a volarmi via. E poi ho in memoria questo marinaio anglo-maltese che un giorno ho reso colpito da amnesia. Da, abbandona i suoi sogni a Stonehenge o nelle lande perse... Con nella retina i sogni di una mattina di estate che ci riscaldano più degli incubi un poco dell'inverno... Parafrasando Hugo P, vado a continuare molto tempo a schiumare gli oceani. Con per ambizione un sacrosanto desiderio...

    Il desiderio di essere inutile.

     

    Many thanks to Hugo Pratt et Johnatan Livingston...

     

    Photo (C. Le Déaut), texte : Le Coati






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  • C'est l'histoire d'un tacaud, une sorte de Gadidé... Un aspirateur du fond des océans. Un gouffre, épave, en bande, barbillons en état de siège, prêt à tatillonner tout ce qui ressemble de prêt, de loin à de la bouffetance... C'est un poiscaille qui boulotte l'arénicole comme un fumeur grille une blonde... ça lui passe pas et voilà comment, il finit les yeux ronds comme un flanc sous la lame acérée du couteau des Pescadou du dimanche... ça n'est pas ragoûtant d'autant que la chair de notre tacaud tourne rapidement... Mais même dans cette hypothèse l'animacule écaillé fait le bonheur du Goéland. Du moins quand marraude cette bande de pirates...


    C'est l'histoire d'un tacaud, une sorte de Gadidé, le foie tout retourné, les tripes à l'air, les ouies écharpouillées, il pousse une dernière fois la chansonnette, l'air un peu couillon de s'être laissé prendre, la bouche cherchant un gloups, dernier souffle, en manque de liquidité....


    Vidé, on ne le regarde même pas, on basarde le tout dans un panier d'osier, déjà gros de nos oeuvres de poissonniers et l'on passe au suivant, sans regret, sans remord, juste en se disant qu'on aimerait pas être à sa place. Antropomorphiquement parlant, il y a des limites à l'affection.


    Sinon Chachlik (le vrai, le chat) a disparu... Et je suis triste...


    Photo : Le Coati


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  • essaiiiiii

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