Une petite passion pour les cucurbitacées. Je sais, je ne suis pas le seul... Potiron qui s'en dédit. Là, donc, c'est une migration de coloquintes sauvages qui tentent de contourner une dangereuse citrouille mythomane... Je vous le donne en mille : cette dernière est
persuadée qu'auparavant, elle a été carrosse...

No more pour ce soir.

Message personnel et totalement hors du propos : LouiseBe... Tu as de l'humour... J'en suis sûr désormais... Tu as même un humour dévastateur. Et même si je suis emphatique, je suis sérieux, là.

Photo : Le Coati

Comme dirait Colline, je me la pète d'un genre nouveau... J'avais décidé d'abandonner ce blog... Vous m'avez obligé à revenir. Alors, je me venge en mettant en ligne des photos de moi sous toutes les coutures... Ah Ah, je suis le plus grand mégalo que la terre ait jamais porté... Et puis, j'ai bien désaturé cette photo, parce que je suis aussi paranoïaque. Je suis persuadé que si je vous donne trop d'indices vous allez finir par savoir où j'habite... Ah Ah ah (rire sardonique tendance supersonique), comme dirait la chanson (d'un pote), je suis le petit Léon qu'à fondu un plomb... C'est bien simple, je suis en plein saturnisme... Mais je suis certain que vous le saviez : JE est un autre....

Autoportrait très désaturé...

Il y a des villes qui sont associés à des couleurs. Alger est blanche. Florence est ocre. Dublin est brique. Stasbourg est rose... On imagine souvent le vieux Paris, le Paris de la Commune, le Paris Populo, bref, le Paris que j'aime comme un Paris gris... un Paris en noir et blanc. La faute à Doisneau, la faute à Tardi, la faute à Casque d'or, un de ces bon diou de films qui berça mon enfance (et en voiture Simone !)... Mais il est plus probable que le Paris des communards, le Paris des Apaches, le Paris de Ravachol et de la bande à Bonnot, le Paris des Louchebem des Halles, bref, ce Paris qui saigne ait jamais été qu'un Paris rouge. Rouge brique... Rouge drapeau... Rouge carné... Rouge sang évidemment. Le soleil s'est levé ce matin, à quelques encablures du mur des fédérés. J'avais l'oiseau en main... J'ai volé cet instant de couleur.

Paris rouge, tu me transportes.


Photo : Le Coati

... qu'il était trop petit maintenant pour rentrer dans les cache-pots

mais ce Chachlik-là n'en fait qu'à sa tête... Il n'est pas né avec une
mentalité de greffier mais avec une âme de contorsionniste.

Photo : Le Coati

Je ne sais si l'honorable Karcher, Maire du XXe arrondissemnt, mort en 1933 et enterré au Père-Lachaise a un quelconque lien avec le nettoyeur à haute pression du même nom. Je ne sais si Nicolas Sarkozy va parfois se reccueillir sur sa tombe en priant ce saint-patron de l'aider à nettoyer tous "ces nids à racailles"... Je sais en revanche que le Père-Lachaise est un endroit tranquille et que le petit Nicolas S. pourrait ici y couler des jours paisibles, loin de la fureur du monde, de son sang de ses tripes, de sa diversité et de sa passion, aspects qui me sont cent fois plus chères que les surenchères d'un Ministre sans chair ni âme... je sais, trop souvent, je me prend à rêver... et ce n'est pas sérieux de rêver.

Photo : Le Coati