Ce ciel et cette église un jour à Moscou. Lugubre pressentiment. Mais j'aime l'échafaudage qui donne à cette orthodoxe création des airs qu'on dirait presque Dogon. Mali vous avez dit Mali ?

Photo : Le Coati

La différence entre un bateau sec et un bateau ivre est plutôt ténue. Le bateau sec n'a plus rien à boire. Le bateau ivre est déjà bien entamé. A Esssaouira, tous les touristes se cantonnent à la place, espérant furtivement voir débarquer quelques Gnaouas en goguette. Personne ne va faire un tour au port, lieu déclaré dangereux sans doute parce que d'abord un repaire de bateaux secs et, parfois, de bateaux ivres.

Photo : Le Coati

A Ciudad Parana, la statue d'un quelconque archidiacre, le doigt pointé vers le ciel, d'où forcément viendra le courroux... Du moins, si d'aventure on s'oubliait à ne plus craindre l'autre Jaloux. Bien sur que la crainte cesse et cela entrainerait une délicate question d'argent.

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Grand Gris-gris à Gris-gris minus : "je vais te tuer !". Gris-gris Minus : "pourquoi ?"
- Tu es un Gris-gris Twa et tu trouble mon breuvage...
- Mais c'est la première fois que je viens boire ici.
- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère, le Gris-gris Tutsi.
- Je n'en ai pas plus.
- Alors un Gris-gris Hutus modéré...

Peu importe les justifications de Gris-gris Minus, comme dans la Fable, l'histoire termine mal.

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L'Humanité n'est pas que la barbarie décrite ci-dessous. Venant de l'homme on peut s'attendre au meilleur comme au pire et cela même des hommes d'églises. Ce détail de la mission jésuite San Ignaico Mini en est la preuve. Un syncrétisme entre le monde Indien et le monde occidental : une merveille de la création (humaine, je ne crois pas à l'autre).

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